Des explosions sous l'influence esthétique orientale.

Un mélange agréable de plusieurs éléments du film "Akira" ainsi que beaucoup de films d'action américains, Spriggan semble être le choix facile pour ceux qui veulent de l'action et une torsion de métaphysique. Malheureusement, le potentiel réel du film a été à peine exploité, ainsi cela devient juste une formule du film américain qui contient beaucoup d'explosions et d'action mais ça, sous l'influence esthétique orientale. Le film englobe tant d'action clichée qui échoue à être autre chose qu'un plaisir optique s'accrochant sur une histoire écrite par une personne de 8 ans.

Section graphique.

La première impression que j'ai eue du film était "B*rdel de oui que ça déboite"
Pour une production de 1998, l'animation est réellement superbe. Les personnages et les objets ont beaucoup de détails, et les déplacements (aussi bien pour les objets que pour les personnages) sont très réalistes la plupart du temps. De plus, il n'y a pratiquement pas de cadres de répétition. Sérieusement, tout le monde bouge tout le temps et ne fait jamais deux fois le même geste. Les animateurs ont utilisé capture de mouvement et des acteurs réels filmés afin d'obtenir ce résultat.
Les personnages utilisent des arts martiaux, des armes et tout ça reste ultra fluide.

Section audio.

Les thèmes musicaux ont un sentiment vraiment épique autour d'eux, en stimulant le suspense et les scènes d'action.
Très agréable à écouter, mais rien d'extraordinaire à retenir à ce propos. Les effets sonores sont essentiellement des bruits d'explosions, mais il ya parfois des petites attentions, comme la fabrication des personnages par exemple on sent que le bruit est loin lorsqu'ils sont loin de la "caméra".
Les doublages et les dialogues sont plutôt bon. Tout le monde semble très tiède et la plupart de la conversation se compose de stupides phrase cliché tels que "Vous ne pouvez pas me battre. Je suis Dieu!" ou encore "Comme si je perdrais contre un avorton comme toi", je n'en cite seulement que deux mais il y en a bien d'autres.

Section personnage.

Comme il s'agit d'un film, il n'y a pratiquement pas de temps pour le développement des personnages. En outre, aucun d'eux n'a une présence imposante ou semble assez spécial pour donner un avis.
Les méchants sont censés être des cyborgs et avoir l'air d'être plus stupide qu'ils ne sont grands.
Le personnage principal a un aspect très typique et son histoire de fonds a été utilisé à maintes et maintes reprises dans les titres d'action qui cela m'a laissé donc sans sentiment sur lui.
Et puis nous avons le méchant principal, un gosse mégalomane super puissant qui fait de la télékinésie et qui à pour but de s'amuser a Dieu en détruisant le monde.
Les personnages secondaires (comme le professeur ou encore le patron du héros) sont justes là pour faire perdre du temps avec des explications neutres, je pense qu'il est possible de supprimer ces passages sans trop d'inconvénient.

Section Histoire.

Assez simple et directe. Il y a une organisation secrète qui trouve d'anciens appareils Doomsday. Les méchants dans l'histoire veulent voler l'arche de Noé, qui, dans le contexte du film c'est cette énorme engin aux néons qui peut détruire le monde, oui c'est la classe.

Le héros est un puissant guerrier uber qui doit combattre d'anciens collègues pour empêcher cet enfant avec le syndrome de "je suis Dieu, je casse tout et c'est rigolo" d'utiliser l'appareil.
Il n'y a pas de réelles surprises dans le scénario. La moitié environ est composé de combats.
Et comme si cela ne suffisait pas, la conclusion est en fait un teaser. "La bataille ne fait que commencer!" Mentionne le méchant, comme il révèle qu'il existe des dizaines d'autres dispositifs Doomsday et monstres puissant comme lui dans le monde entier. Ce film est clairement destiné à être le pilote d'une série qui n'a jamais vu le jour.