Critique de l'anime Dominion Tank Police

Dominion Tank Police est une série de quatre OAV, inspiré du manga, Dominion, de Masamune SHIROW, mettant en avant deux récits.

Dès les premières secondes l’animé nous brosse le tableau géo-politique, cher à SHIROW, de l’univers par une discussion houleuse entre le maire et le chef de la Tank Police

L’histoire débute réellement lors de l’arrivée de Leona qui intègre la Tank Police, un univers d’hommes, des vrais, bien viriles, bien machos, le fleuron de la police. L’arrivée d’une fille dans ce monde de mecs ne laisse pas le lieutenant indifférant et trouvera toutes les raisons possibles pour la faire muter dans une section où une femme à sa place.

Dans le même temps Buaka et les siamoises décident de braquer un hôpital. Il s’ensuit une course poursuite à travers toute la ville où les guerriers de métal tenteront d’arrêter Buaku et sa bande tout en laissant à la ville une facture astronomique en réparations.

Cette première partie permet de dresser le tableau environnemental de notre planète. L’air est pollué par un gaz bactériologique qui oblige les humains à porter des masques à gaz s’ils veulent sortir à l’air libre. Comme nous sommes une espèce en constante évolution, notre organisme a tout de même créé des anticorps afin de nous protéger contre ses bactéries mortelles. Malgré tout le nuage est observé afin de prévenir une augmentation trop élevée d’agents bactériens pouvant tuer ceux qui mettraient un pied dehors. Afin de trouver une solution au problème de la pollution, des chercheurs font des recherches poussées dans des domaines diverses.

Masamune SHIROW, à travers ses héroïnes, a toujours dressé un tableau de femmes fortes, très masculines et pourtant sensibles et d’une très grande beauté. Que ce soit Leona (Dominion), Dunan (Appleseed) et Motoko (Ghost in the Shell), elles répondent toutes à cette définition de la femme « parfaite » que dresse SHIROW à travers l’ensemble de son œuvre. Sauf que Leona cache son physique de rêve sous son uniforme. Elles ont toutes trois la même passion des armes à feu et le même enthousiasme guerrier. Dans leur sillage, on ne retrouve que ruines et désolation.

Les prémices de la cybernétisation et de la génétique sont posées à travers l’androïde Buaku accompagné des deux sœurs siamoises, des créatures génétiquement modifiées, d’une grande beauté et aussi dangereuses que Leona.

Le mecha design des tanks

de la police sont les ancêtres des Tachikoma de Ghost in The Shell Stand Alone Complex.

Ne vous fiez pas aux jaquettes racoleuses des DVD mettant en scène les siamoises dans des tenues et positions racoleuses. Ce n’est pas un animé érotique ! Cet animé est en fait un concentré pur d’action. Tout est prétexte à faire tout exploser. Rien ne doit rester debout. L’aspect écologique que l’on nous peint est complètement sous exploité voire même mal exploité. Il va vous falloir vous y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre les enjeux écologiques et cette « lueur d’espoir ».

Mon avis :

Il y a 10 ans, je n’avais pas accroché à cet animé. Je l’ai donc repris en me disant que je n’étais pas assez mâture pour comprendre cet animé.

Le verdict, c’est que je me suis ennuyé tout au long des deux récits (2 h 30). De l’action, ok! Mais tout le temps. Non merci. Certes l’humour a pu me faire sortir quelques sourires sans plus.

Au moins, cette fois-ci, j’ai pu comprendre le les enjeux écologiques qui ne m’avaient pas marqué à l’époque.

Dominion Tank Police ne vaut même pas la peine que je le traite d’animé « Pop corn ». Seule la BO des années 80 relèvent une histoire sans intérêt. Dommage qu’elle soit répétitive.