Critique de l'anime Dragonaut - The Resonance

» par beragon le
12 Juillet 2008
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Dragonaut the Resonance, ou comment faire honte à la Science Fiction. Non pas étonnant que la SF passe toujours pour un sous registre quand on voit un bidule frelaté comme cela. Je ne sais pas ce que le scénariste qui a pondu ça prend comme substance mais je n'en veux pas.

Non franchement, visionner cet anime m'a laissé un vieux relent et je vais devoir sortir le lance flamme histoire de cautériser tout cela.

Bon commençons par le point vital, l'histoire. Il y en a une mais elle est mal foutue et mal traitée. Et comme avec tous les ratages monstrueux, il y a de bonnes idées qui sont mal exploitées.

Le thème principal qui aborde la relation entre les dragons et les humains a été entièrement traité par dessus la jambe. Il ne sert que de prétexte à mettre en scène des pseudo mécas dans des combats, qui plus est, pourris. De plus, quand il commence à être traité de façon à peu prêt correcte, c'est à dire dans les dix dernières minutes, c'est encore une vraie lapalissade. Non mais j'adore les "bidules" de SF ou l'on dit qu'une espèce est foncièrement différente de la race humaine et ou les représentants oeuvrent de façon complètement anthropomorphique.

*un petit coup de lance flamme pour griller tout ça*

L'histoire aurait pu donner lieu à des interrogations cornéliennes, des choix dramatiques entre les deux protagonistes principaux Toa et Jin, mais sur une anime de 525 min, le choix cornéliens dure... 3 min. Emballé c'est pesé et on a droit donc a 522 nm de discours amoureux réduit à un "Toa je t'aimmeeuuu" (à croire qu'il voulait concurrencer Rocky Balboa). Et une Toa, présupposée surpuissante car dragon, complètement inefficace et réduite au rôle de la princesse capturée durant quasiment toute l'anime...ils auraient du l'appeler Zelda.. (encore une lapalissade).

*Schrriiiiiiikkk, repasse un coup de lance-flammes*

La narration, que dire... c'est ultra classique mais encore une fois complètement loupé, et ils se paient en plus le luxe d'accumuler des incohérences monstrueuses (comme les multiples morts de Kazuki). On a droit à un paquet de flash back en début d'épisode arrivé à la moitié de la série, mais le plus beau, c'est qu'ils sont totalement inutiles et n'apportent rien ni à la trame ni aux personnages. Ahahah. Et comme les thématiques sont déjà loupées, avec une narration aussi pourrie, nous avons décroché le pompon.

A cela, pour bien lester le cadavre, les trois quart des dialogues sont ultra niaiseux, mais il y a quelques perles nanaresque qui traînent de ci de là :

Une des femmes (A bonnet WWW bien sur) du SCIS dans la station spatiale

"En fait, j'aime bien l'espace car ça fait du bien à mes seins"

*brûle le script* Recommencez moi ça sans consommer de substances illégales...euh non, prenez en, ça vous aidera sûrement.

A cela on additionne le pathétisme atteint par la galerie de personnage. Des sommets de clichés et de superficialités, A la base, l'idée même si éculée des duos antinomiques n'était pas si mauvaise mais c'est encore une fois, mal exploitée et mise en place. Le chef des dragonauts l'image du gars cool et intelligent avec son dragon sur vitaminé. La lolita goth à roller et dominatrice avec son dragon servant et servile (pur fan service ce personnage). La dragonaut sensible et timide et sa dragonne pulmonée bonnet W (Fan service au carré celle là). Le seul duo intéressant et pas forcement raté étant le capitaine et le dragon enfant (nb y a pas de noms c'était tellement mauvais que je ne les ai pas retenus).

La palme revenant aux opposants qui sont tous, comment dire, nuls et mal définis. Ils nous sortent une espèce de psychopathe qu'ils feront sortir très rapidement et utiliseront un ersatz de méchant au cours de la série. L'oscar du méchant le plus inepte et inconsistant de la Japanime 2007 revient à Kazuki. Psychologie bâclée, inconsistance totale du personnage. La relation entre Widow et Kazuki aurait pu donner quelque chose de fort et complexe mais n'est carrément pas traitée. Ce qui rend un personnage déjà raté, Kazuki, encore plus inintéressant.

*enclenche le lance-flammes* euh non, il est tellement nul qu'il vaut mieux le laisser vivre, de toute façon j'ai plus de gazoline.

Ce qui vient définitivement enterré cet anime c'est son design. La ou un Heroic Age est rattrapé un tant soit peu par sa réalisation, ici elle contribue en plus à le plonger dans les abysses de la nanardise.

Non pas que ce soit mal réalisé et animé (à vrai dire, ils ont vachement bien réussi les rebondissements de poitrine), malgré les couleurs flaschies, non non mais honnêtement..ils auraient du carrément en faire une série Hentai, cela aurait gagné en intérêt....

Toa, déjà pourvue d'un confortable bonnet F passe pour une planche à pain au vu du reste du casting féminin. Elles sont équipées de formes que l'on voit rarement, même dans des séries hentai. Lolo Ferrari est battue à plat de couture. Banzai!!!!

A cela on additionne le design pourri des dragons et on a un bel Oscar pour le design sous amphétamine et Viagra.

*Passe une commande radio, voit les F16 déversés du napalm sur le tout avec en fond sonore "Paint in Black"*

Bon en contemplant ce tas de cendre, je ne peux que conclure sur le fait que Dragonaut the Résonance est un énorme gâchis. Il y avait de quoi faire largement mieux en partant des idées de base. C'en est tellement nul et ridicule que cela en devient risible, le hissant de la nullité vers la nanardise. Puisse ses cendres arrivées au panthéon des nanards.

Verdict :1/10
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A propos de l'auteur

beragon, inscrit depuis le 28/03/2008.
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