Il n'est pas donné à toutes les séries animées de faire rentrer son spectateur dans la Zone. Un état de fascination et de plaisir qui donne des frissons, un état dont on voudrait sortir pour rien au monde.
Pourtant, je n'aime VRAIMENT pas le basketball. Au collège, c'est le sport qui m'inspira le moins avec la gym, et je n'étais pas fichue de d'effectuer un dribble ou une passe, et encore moins de marquer un panier. En fait, c'est encore valable aujourd'hui. J'ai donc commencé le manga par défaut d'autre chose, regardé la première saison en attendant les tomes suivants. A présent, je me suis tournée vers Real et Slam dunk, dont - respectivement - l'adaptation et le remake seraient plus que bienvenus. Mais revenons-en à KnB.
La musique et l'animation sont très dynamiques, y'a pas un riff ni une goutte de sueur qui manque.
Cette série est surtout riche d'une pléthore de personnages plus ou moins attachants, dont aucun n'est négligé. On ne fait pas que suivre des types et leur ballon sur fonds d'applaudissements. Les méthodes d'entraînement physique et stratégique, les liens d'amitié, d'inimitié et de rivalité entre les joueurs des diverses équipes, les sentiments de supériorité, de doute et de joie... Tout est développé en finesse et en harmonie.
Ce qui est agréable, c'est qu'il n'y a pas un ou deux héros seulement, bien que l'on suive plus particulièrement la progression de l'équipe de Seirin. On a affaire à des joueurs très bons voire exceptionnels, et chacun, à sa manière, peut être "l'homme du match".
Bon, certes, des fois on se demande comment des lycéens peuvent être capables de telles prouesses enchaînées, et ce sans presque jamais gagner un séjour prolongé à l'hôpital.
Malheureusement, shônen oblige, l'aspect "super-pouvoirs" prend de plus en plus d'importance. Les techniques spéciales des jeunes joueurs sont agréables à regarder, mais ne sont pas seulement le fruit de l'union entre un talent naturel et un travail acharné.
Cette saison s'achève sur des quarts de finale ahurissants, et franchement, FRANCHEMENT, j'en viendrais presque à comprendre l'hystérie des supporters de foot qui envahissent les cafés environnants. Sauf que je ne vais pas jusqu'à crier devant mon écran, moi (du moins, pas encore).
Y'a plus qu'à tenir jusqu'aux prolongations...!
Edit : cette saison est celle que j'ai préférée, sur les trois déjà sorties. Teneur de la critique légèrement modifiée.