Comment ne pas se souvenir de Lucile lorsqu'on est un enfant des années 80?
Il est a noter que c'est une des seules séries un peu gnangnan que j'ai adoré suivre a l'époque, tout comme Princesse Sarah et Rémi sans famille par exemple.
Evidemment toute comparaison serait complètement dénuée de sens, mais pour vous donner une idée je n'ai pas du tout aimé les trucs genre "jeanne et serge", "candy", "juliette je t'aime", "les 4 filles du docteur march" etc etc...
Le truc qui fait que lucile amour et rock n roll est réussi a mon avis, c'est premièrement les personnages.
Cheveux bleus, ou mi-blond mi-rose, un peu loubards, du rock n roll, de la romance, un petit gamin sympa qui essaye de toujours arranger le coup, un chat inoubliable en guise de mascotte, un père possessif et hilarant de part ses frasques, donc, niveau scénario, (puisqu'on y vient), de la romance basique mais intéressante lorsqu'on est jeune et puceau, et aussi un peu d'action bienvenue pour alimenter le taux de testostérone du garçonnet duveteux lambda que je fus.
La sauce prend plutot pas mal en fait, c'est bizarre.
Quelques scènes marrantes viendront pimenter le bousin régulièrement bien entendu, encore un bon point a noter.
C’était un peu mon soap de l'époque quoi, et pour moi il surpasse de loin tout ce que j'ai pu voir depuis, ou plutôt: rien ne lui arrive a la cheville dans son style.
Je revois les couchers de soleil au bord de la plage et cette grande maison perchée sur les rochers...des souvenirs presque inoubliables j'ai envie de dire.
Je devais avoir une dizaine d'années lorsque j'ai découvert ça, juste pour que vous situiez la critique dans le temps.
Oui, effectivement, cette critique est une critique du coeur, car j'ai connu la belle époque de la découverte de l'animation japonaise des années 70/80 en france grace au club Do, et "embrasse moi lucile" est, et je m'en rend compte avec étonnement en écrivant ces mots, un des piliers de ma passion pour les dessin animés nippons.
Comment ne pas s'identifier a un prétendant a la belle héroïne?
A presque trente ans, j'attend toujours ma Lucile.
Embrasse moi.