Les Protagonistes:
La relation qui va se créer entre Arima et Miyazawa, deux personnages complexes et intrigants, sera intense et constituera l’intérêt principal de KareKano. Car si Miyazawa a une face caché Arima en a une aussi.
Ainsi va se créer une bulle quasi hermétique dans laquelle on ne peut que se complaire a les regarder évolué pour notre plus grand plaisir.
Les personnages secondaires sont assez intéressants/attachants et serve bien à mettre en valeur le couple Arima/Miyazawa. On se prend facilement d’affection pour eux au même titre que pour le couple.
Le Scénario :
KareKano est un mélange de comédie burlesque et de « drame » sentimentale.
En effet si la trame se constitue autour d’une histoire romantique, on retrouve des histoires assez poignantes autour des protagonistes, ce qui nous rend définitivement amoureux de ces derniers. De même pour diluer ces sentiments dramatiques l’auteur fait intervenir de nombreux gags à chaque épisode.
Enfin même si le début est d'une rare intensité, l'évolution du scénario devient très parsemée par la suite.
En bref même si on retrouve des intrigues plus ou moins intéressante il ne ce passe plus grand-chose entre nos deux amoureux, ou si, mais c'est tellement dilué qu'on a du mal a s'en sortir.
Cependant vers le milieu de l'anime l’auteur narre deux histoires des personnages secondaire qui sont vraiment bien mené, et ou on y retrouve l'intérêt que j'avais éprouvé lors des premiers épisodes.
On visionne aussi un épisode et demi de résumé qui m'on rappelé la frustration que j'avais éprouvé lors du visionnage de wolf's rain, ce qui est ma foi fort déplaisant.
Enfin une fin inachevé (digne de l'anime Berserk) pour compléter ma déception.
C’est donc un scénario inégal pour ma part avec des partie vraiment très bonne et d’autre assez inutiles le tout complété par des résumé de plus en plus long à chaque épisode.
Graphiquement et Acoustiquement :
Bien que la série date de 1998 le chara-design est assez impressionnant, je trouve personnellement Miyazawa sublime ! Le graphisme burlesque est pour ma part trop prononcé et intervient de trop nombreuse fois par épisodes.
Ensuite on trouve dans KareKano un mode d’expression graphique unique en son genre, celui-ci variant régulièrement ! J’ai vraiment apprécié l’apparition de dessins noir et blanc très lumineux qui donnent un style très épuré et rende compte directement d’une émotion. De même l’apparition de phrase sur fond blanc est assez originale.
Malheureusement il y a pour moi trop d’étapes que je dirais d’expérimentale. Certains épisodes sont des maquettes et marionnettes en papier filmé, d’autre sont carrément des mangas (avec seulement des dialogues écrits, pas de voix) pour ne citer que deux catégories… Ces parties ont eu le don de me couper dans mon élan, allant jusqu'à gâcher totalement l’épisode.
Pour ce qui est de la musique, à part un opening et un ending amusant, rien de vraiment notable
Mon Avis :
Cette critique a été assez complexe à faire pour ma part, je n’ai jamais été autant mitigé sur une impression ;) Il est clair que les personnages sont la clé de KareKano j’ai été tout de suite conquis par leur complexité ! De même on retrouve des originalités dans un scénario qui aurait pu vite tombé dans la niaiserie.
Pourtant malgré ces grandes qualités KareKano possède de trop nombreux défauts pour avoir le statut d’anime culte que beaucoup d’entre vous lui confère…
Ma frustration donnerait un bon 4/10 mais mon amour pour les personnages un bon 8/10.
J’aurais aimé pouvoir l’aimer mais « Entre elle et lui » sera une déception pour moi.