Girls Last Tour est un animé tranche de vie avec deux personnages au design kawaii dans un univers post-apocalyptique.
C'est doux, c'est mignon, c'est amusant.
Les décors sont travaillés pour donner une ambiance de ville abandonnée, sans vie.
Les musiques sont "joyeusement mélancoliques".
Les réflexions sur l'humanité sont traitées de manière enfantine, ce qui ne veut pas dire idiotes, comme les enfants vont à l'essentiel et mettent souvent le doigt sur des absurdités hypocrites de notre société.
Bref, un moment sympathique à passer en grignotant quelques chips.
Ca c'est l'effet "Kiss"
Deux semaines après avoir vu le dernier épisode, je suis tombé sur la chanson Shoujo Shuumatsu Ryokou OST - 瞳ニ映ル景色 (dont les paroles semblent être écrites dans une langue imaginaire).
En écoutant ce morceau je me suis remémoré différents passages de l'animé, et brusquement, je me suis senti très triste,
L’animé est construit comme un drame "en devenir". Tous les indices sont présents, je ne les avais simplement pas compris lors du visionnage.
La difficulté à trouver de la nourriture, la panne du véhicule, les bâtiments et passages menaçant de s’effondrer à tout moment, le froid, les blessures, les maladies..…
Il n'y a aucun espoir pour ces deux jeunes filles, c'est juste une question de temps, probablement très court, pour que l'une d'entre elle (voire les deux) ne perde la vie.
La civilisation semble avoir entièrement recouvert le monde de bitume et d'acier. La nature et la vie animale n'existent plus.
C'est le crépuscule de l'humanité et nous y assistons comme on regarde une vieille personne s'éteindre. Il n'y a pas de rage, de colère ou de regret, le genre humain a fait son temps et il passe la main à "autre chose".
Les derniers survivants ne cherchent pas à se réunir ou à lutter. Ils ont renoncé et s'adonnent à des activités sans avenir en attendant de mourir dans leur coin.
C'était l'effet "PasCool"
C'est finalement l'animé le plus triste que j'ai visionné cette année
Et pour avoir réussi à écrire un drame sans pathos apparent je met un 8