Goldorak est une série qui a sans doute pas mal vieilli mais tout en conservant une grande force. Les dessins ont un style typiquement fin des années 70 donc souvent simplistes mais détaillés pour l'époque(Il suffit d'avoir vu des épisodes d'AstroBoy pour s'en convaincre. L'animation a un style particulier. Côté scénario, cette série a trop tendance à mettre en scène des personnages manichéens et elle ne souffre aucune comparaison avec des séries de mechas plus récentes et profondes comme Evangélion. Il faut bien voir de ce côté que Goldorak est destiné à un public de moins de 10 ans.
C'est pourquoi ceux qui n'ont pas connu Goldorak dans leur enfance n'y verront qu'une vieille série mal doublée et sans intérêt. Cela vaut pour ceux qui étaient trop jeunes, comme pour ceux trop vieux qui n'y ont vu qu'une entreprise de crétinisation des gamins. De ce côté là, Goldorak a sans doute fait du mal à la BD et l'animation japonaise puisque c'est un cliché récurrent chez certaines personnes incultes niveau manga que de penser : Manga = Goldorak ou DBZ ou Pokémon ou Sailor moon = âneries pour gamins
Néanmoins, on ne peut s'empêcher de ressentir un je-ne-sais-quoi de nostalgique à la vue d'un épisode de Goldo comme d'un Rick Hunter(Valse mélancolique et langoureux vertiges). C'est une série culte pour toute une génération et pour cause : ce fut la première série de ce type diffusée en France. Même la musique un peu pompeuse en se voulant entraînante et les doublages genre série B participent à l'effet ridicule qui nous rend cette série attirante.