Critique de l'anime Goshôshô-sama Ninomiya-kun

Après une critique assez enjouée (mais rapidement supprimée pour cause de hors sujet) au sujet de cet anime, je me suis demandé ce qu’il pouvait bien avoir de particulier pour provoquer une telle argumentation en sa faveur ? Je me suis donc lancé tout en sachant que je faisais sûrement une énorme bêtise, et j’aurais largement eu assez d’éléments pour cette critique au bout de 2 épisodes passés vitesse grand V. Mais vous savez ce que c’est dans ce genre de situation : quitte à basculer dans l’horreur, autant aller jusqu’au bout…

Voici donc une nouvelle série harem avec tous les ingrédients basiques : un jeune homme sans histoire rencontre une jolie fille (androphobe sauf en ce qui le concerne, comme par hasard) qui se révèle être une succube, avec un pois chiche en guise de cerveau mais de vrais melons niveau poitrine. Il y a bien entendu des rivales qui apparaissent comme une amie d’enfance et (oh, surprise) la riche héritière d’une puissante multinationale nippone (on se demande d’ailleurs ce qu’elle fait en soubrette pendant une bonne partie de l’anime). Sans grand hasard, le héros ne sait pas y faire avec les charmantes demoiselles qu’il côtoie, mais toutes celles qu’il croise tombent miraculeusement sous son charme, et n’hésitent pas à lui montrer leurs sous vêtement dès qu’elles en ont l’occasion.

Le scénario est du même acabit et aucun des passages obligés de ce type de productions ne nous est épargné : piscine, plage, voyage scolaire avec mission d’infiltration dans le dortoir des filles (peut-être le seul moment qui continue à me faire sourire) et pour finir, un semblant de scénario sur les 2-3 derniers épisodes, histoire de justifier la présence de démons proliférant dans le monde des simples mortels (le tout dans un véritable bordel et une accumulation d’invraisemblances avec un final risible). Mais en fait non, de simples personnes auraient pu faire l’affaire, faut simplement croire que les démones font plus rêver (en théorie). Dans le cas présent, je reste donc dubitatif sur l’intérêt de ce statut particulier des héroïnes...

Je n’arrive même pas à me rincer l’œil sur les formes généreuses des demoiselles, déjà parce que la réalisation et le chara-design sont franchement bâclés et les coiffures toujours aussi farfelues niveau couleurs. Et surtout parce que les hordes de mineures immatures aux hormones sur-productives qui se complaisent dans leur niaiserie sentimentale et ne s’intéressent qu’à la taille de leurs poitrines, ben au bout d’un moment c’est chiant. En plus, niveau romance, ça ne bouge pas d’un iota et on reste finalement dans l’indécision la plus totale de la part du jeune homme… Je ne parlerai pas non plus du duo opening/ending qui semble tout droit tiré de clip vidéo pour jeunes adolescentes (voire pré-adolescentes) fleurs bleues.

Au final, voici un à la réalisation anime bâclée sans une once d’originalité, qui se contente simplement d’enchaîner les poncifs du genre. Même le fan service me semble bien insipide, ce serait pourtant le minimum syndical que de laisser au spectateur l’occasion d’admirer les courbes de plantureuses demoiselles, mais non...