Critique de l'anime Grenadier

Réaction a froid: j'ai vu cet anime il y a plus d'un an.

Je m'attarderais donc plus sur l'impression qu'elle m'a laissé que sur les détails.

Ce qui frappe dès le début, comme l'ont remarqué mes prédécesseurs, c'est la poitrine exorbitante de l'héroïne. Coté ecchi mis en scènes à de très nombreuses reprises (bains, recharge de revolver dans son décolleté, vêtements déchirés...)

Cependant ce coté presque parodique a tendance a décrédibiliser tout le sérieux du scénario; et c'est tant mieux car on ne peut pas dire qu'il soit du plus transcendant.

On retrouve donc nos héros (Rushuna invincible cowgirl au bonnet f, et Yajiro samurai renommé franchement inutile vu qu'il reste tout le temps en retrait) pris dans un pseudo périple pour atteindre le château de la reine. Périple au cours du quel Rushuna devra combattre de nombreux ennemis... (ça paye pas de mine on est d'accord)

"L'originalité" vient du fait que l'héroïne veut essayer d'éviter le combat à tout pris en répétant l'épisode des bisounours qu'elle a vu au club dorothe: un gros câlin avec l'adversaire.

Vous comprenez maintenant l'intérêt de prendre la série au second degré (l'ecchi aide beaucoup).

Notons quand même l'apparition inutile de plusieurs personnages en tout genre (vendeuses de ballons...)

Coté graphique, le dessin et l'animation sont plutôt bonne, le chara design est simple et efficace.

Niveau musical on ne vole pas très haut mais pourtant la série possède quelques thèmes sympathiques aux allures de "far west mexicain". Un opening très agréable qui ne gâche rien.

A la fin de ce bilan, la note pourrait être catastrophique, pourtant malgré ses nombreux défauts Grenadier m'a fait passer de bons moment et m'a laisser sur une bonne impression.

En ce détachant du coté cheap de toute la trame scénaristique j'ai ressenti à la fin de ces douze épisodes une vrai volonté de montré un coté positif sur la nature humaine où le pardon et l'amour prévaudraient sur la haine et la souffrance...

Un anime à prendre au second degré donc, est-ce les demoiselles aux gros bonnets (c'est franchement pas mon genre pourtant) ou est-ce coté bon enfant positif qui ma séduit en tout cas j'y repense avec le sourire. :)