Grenadier porte finalement assez mal son nom car le tour de poitrine volumineux de son héroïne est d'un tout autre calibre.... Rhâââ, c'est énervant de commencer une critique par ce qui aurait pu constituer une bonne chute. Pouf, pouf, recommençons...
Grenadier est un ecchi "on-ne-peut-plus classique" avec un personnage principal qui pourrait faire passer Pamela Anderson pour une limande. Pourtant, il évite de sombrer dans le graveleux absolu, l'humour de troisième mi-temps... En tout cas, autant que le genre le permet.
L'animé est bien structuré, oh, rien de bien novateur mais chaque épisode tient la route. Cela commence par "nos deux héros arrivent dans un village", cela continue par "Rushuna se sent toute poisseuse et veut prendre un bain", des moments d'action "avec des méchants vilains", et cela se termine par "une victoire éclatante de notre héroïne qui finit l'épisode plus ou moins dévêtue", et ce, quasiment, à douze reprises. Vous ajoutez une petite intrigue générale, deux sous de philosophie pacifiste, agitez le tout, servez bien frais et on consomme assez facilement. Cela fera 5 euros la consommation, je sais c'est cher mais que voulez-vous les temps sont durs.
Je sais que cela peut ne pas donner envie mais paradoxalement c'est la force de cet animé. C'est facile, cela se regarde sans peine, pas besoin de réfléchir, juste se détendre. Les amateurs de planches à repasser sortiront quelque peu frustrés, j'en conviens.
Je ne peux que conseiller à ces derniers de s'acheter un DVD d'un concert de Jane Birkin et des boules Quiès.