Kaiji : Larmes viriles!
Kaiji est de retour plus endetté que jamais, mais quitte à pourrir dans une mine souterraine il préfère jouer sa vie sur un dernier jeu de d'argent.
Après la première saison franchement excellente, Kaiji rebelote même sans grande innovation sur les mêmes éléments: action, émotion, enjeu, puzzle psychologique et surtout suspense. Mais parce que le suspense est "diablement bien" mené jusqu'au bout et que la série fait partie de celles ou l'issue semble très souvent incertaine qu'elle est aussi jouissive. Oui Kaiji ne gagne pas toujours, du moins il n'en ressort pas toujours entier et c'est ce que la première saison aura très bien démontré. Le personnage tombe dans les mêmes vices et s'en sort par les mêmes moyens, sa jugeote qui fait des miracles sous une pression mortelle.
Mais c'est exactement ce genre de personnage que j'aime avoir dans une série pareille, une personne minable, qui succombe facilement à la tentation mais possède une volonté immuable face à l'adversité. Un personnage qui a pour faculté de tirer le meilleur des pires situations et de s'en servir pour trouver des astuces invraisemblables afin de résoudre l'impossible (Ca vend du shonen aussi). Même si il n'est pas assez développé dans cette série qui met l'accent sur l'univers du pari et du jeu d'argent, c'est un personnage très intéressant à suivre peint pour ses faiblesses humaines.
Entre parenthèses dans le fond de l'animation on a quand même une vision très négative de l'Homme face aux jeux d'argents, vanité, orgueil, colère, avidité, désir... En fait voilà ce qu'est Kaiji dans sa globalité.
Ensuite... Comment ne pas tomber dans l'itération lorsqu'on utilise les même composants et surtout un scénario calque? Un scénario dans lequel, le personnage affronte les mêmes adversaires, se retrouvent dans les mêmes situations impossibles où il doit mettre jusqu'à sa propre vie en jeu pour espérer s'en sortir et non sans mal. Les ennemis sont moins vicieux, les enjeux sont certes plus gros mais on perd beaucoup avec cette dimension inhumaine qui caractérisait la première saison. La nuance c'est que malgré un manque général de rythme, la tension est toujours un élément brillamment mis en scène. Ajoutez à ça une musique oppressante et les visages des personnages complètement déformés par la folie, la peur, l'angoisse, la colère ou la haine et vous obtenez quelque chose d'efficace qui tient en haleine jusqu'au bout.
Un 9 pour la Tourbière, parce qu'elle le vaut bien cette satanée machine!
Zawa! Zawa! Zawaaaa!
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Infos sur l'anime
Gyakkyô Burai Kaiji : Hakairoku-hen
À la suite de sa défaite face à Hyoudou Kazutaka, le président de Teiai, Kaiji se retrouve avec une dette qu'il lui sera impossible de rembourser. Le groupe mafieux décide alors de l'enlever et de l'envoyer dans une mine souterraine où se retrouvent tous les endettés comme lui. Dans ce nouvel enfer il devra une nouvelle fois user de toute sa combativité pour réussir à survivre.