Kin-sama : Oi, oi, oi ! C'est quoi c'titre racoleur qui déforme tout ? Chuis la méga-star favorite number one dans ce chef d'oeuvre. C'est pas parce que tu viens d'écrire une critique sans panache qui a à peine fait lever le sourcil des habitués d'AK que j'vais t'servir de promoteur. Ou alors t'allonges la monnaie !
Duna-dono : Kin-chan, déjà que j'réutilise un mode d'écriture tout spécialement pour te mettre en valeur, tu vas pas faire ton crobard, le permanenté !
Kagaru-chan : On dit crevard, l'illettrée. Et te la ramène pas juste parce que tu viens t'te faire couper les cheveux. La grande vedette de ce film c'est moi, je suis plus sexy que tu ne l'seras jamais dans tes rêves les plus fous !
Megami-kun : EH HO, c'est une critique ici, pas un règlement de compte fictif sorti de la tête d'une pauvre otaku qui se sert de nous pour changer le mot de passe de son poste d'ordi professionnel ! Je vous signale que j'deviens plus classe qu'Itachi de Naruto dans ce film, inclinez-vous !
Sado : Ouais enfin, l'espace de trente secondes pour éclater une bande de nazes. Itachi, ça te va bien, le huitième à lunettes ! Sauf qu'à côté d'un Kenshin, ton Uchiha n'a plus que ses yeux rouges pour pleurer...
Duna-dono : Euh, les gars, c'est vrai que j'vous ai demandé un coup de main parce que j'étais en panne d'inspiration, mais c'que vous faites, là, ça s'appelle du spoil en puissance, alors je vous invite à rentrer dans vos studios, j'me charge du reste, vous êtes les meilleurs Yorozuya de toutes les galaxies !
Onee-chan : Tu veux dire, les meilleurs personnages de série de japanimation toutes catégories confondues ? Ou plutôt, les meilleurs personnages jamais imaginés par l'esprit humain ?
Duna-dono : Oui, oui, bien sûr, c'est c'que j'voulais dire. Vous m'laissez faire mon boulot, à présent ? On a passé les 1 000 signes depuis 863 caractères espaces compris, laissez-moi à présent, j'offre le yakiniku, la pastèque et le saké à volonté !
Tous : BANZAÏ !
Duna-dono : Alors voilà. Gintama est basé sur le principe de non-vieillissement des personnages, qui porte un nom donnant lieu à un gag récurrent, mais j'l'oublie à chaque fois. Bref. Dans cette histoire, notre Gintoki national est happé dans un futur alternatif post-apocalyptique (l'Apocalypse étant précisément liée à sa disparition). C'est comme le coup de l'amnésie : trop vu, et trop nul, bien souvent. Sauf que ce mec qui se caricature en gorille dans son propre manga, bah c'est un tel génie de la dérision qu'il arrive à nous faire un truc méga-badass de la mort. Genre même les fans des grands méchants Shinsuke et Kamui vont même pas râler tellement ce film est génial. Il donne pourtant dans le fan-service (Shinpachi avec des skills, Kagura avec des seins, Hijikata en costume, Kondô qui garde un costume, Kyûbei avec des cheveux courts, Sôgo avec des cheveux longs...). Et il est vachement plus sérieux que d'ordinaire.
Chuis restée en haleine tout du long. Le remake de Benizakura m'avait un peu blasée - sûrement à cause de mon marathon dans la série-fleuve -, quelques épisodes tirent carrément en longueur dans les saisons 1 et 2 (pour 265 en tout, plus 2 OAV), mais là, c'est juste parfait. Bon, j'ai tout dit (voire un peu trop).
Plus qu'à laisser la note aux Yorozuya !
Et retour vers la saison 3 pour moi. Oi, la machine à explorer le temps déconne ! Ah, c'est juste le wi-fi.
... wait !