Critique de l'anime Hidamari Sketch (TV)

Une petite série « tranches de vie » comme on les apprécie : sans prétentions mais terriblement attachante.

On suit donc le quotidien d’une petit groupe d’adolescentes en apprentissage dans un lycée d’art au Japon, logeant dans une pension située juste en face de l’établissement. La particularité de cette pension (d’après les dires de certains) est d’abriter les élèves les plus bizarres du lycée, et c’est vrai que de ce point de vue, on n’est pas déçus… Chacune des 4 pensionnaires est dotée d’un caractère particulier, souvent gaffeur et/ou rêveur, qui convient plus ou moins à des artistes en formation. Les épisodes se découpent en une successions de petits sketchs permettant de découvrir le quotidien des élèves dans leurs activités scolaires ou extra-scolaires le tout avec une touche d’humour et de tendresse fort agréable. Les personnages bien qu’assez classiques n’en sont pas moins variés et attacants: Yuno avec sa naïveté, sa maladresse et sa timidité naturelles est l’archétype même du personnage « moe », Hiro joue plutôt le rôle de la grande sœur qui enchaîne les régimes et Sae est la stressée de service, constamment speedée à cause de son travail à mi-temps en tant que romancière. Mais mes préférées restent sans aucun doute Miyako, toujours pleine de vie et en léger décalage avec son environnement ainsi que Yoshinoya-sensei qui malgré son âge continue à se comporter comme une adolescente, est une véritable fan de cosplay (même si elle ne l’admettra jamais), est incapable d’arriver à l’heure à ses cours (se fait donc régulièrement réprimander par le proviseur, lequel a d’ailleurs une tête à la morphologie assez spéciale) et sur qui de nombreuses rumeurs courent, ce qui la rend très difficile à cerner.

Les ingrédients qui compose cet anime sont relativement classiques et devraient donc permettre à l’anime d’obtenir un 6 bien mérité. C’est sans compter sur le style graphique très réussi du studio Shaft (Sayonara Zetsubo Sensei ; Maria + Holic) qui lui donne un aspect particulier, avec en plus l’utilisation de SD totalement craquant et comique .

En conclusion, une bonne petite production très réussie qui se démarque de ses semblables par son graphisme particulier. Dans le même genre, je conseille aussi l’anime Mahoraba (ma première critique, snif).