Salut les otaques! C'est Kinji Tôyama, le protagoniste de Hidan no Aria qui vous parle! Aujourd'hui, je vais vous parler des coulisses de la série, avec des révélations inédites sur le tournage et les acteurs! Parce que si vous regardez beaucoup de séries, je suis sûr que vous ne savez pas grand-chose sur la manière dont elle sont faites de l'intérieur. Laissez-moi vous guider!
Alors au départ, je suis le héros d'un roman, donc je n'étais pas très connu. D'une part, parce que les otaques ne savent pas lire, c'est connu. Et puis c'est bien plus classe d'être héros d'un anime, parce qu'on a une visibilité internationale. On voyage à travers le monde, on est vu par des milliers de gens sur les sites de streaming illégal... La belle vie, quoi. Du coup, quand j'ai entendu qu'on allait avoir une série de treize épisodes, j'ai sauté de joie! Le studio s'appelait JC Staff; moi j'y connaissait rien, mais un mec m'a dit qu'il avait une excellente réputation, alors j'ai rien dit. On m'a passé le script, j'ai tout de suite accroché. Vous vous souvenez de l'histoire? En fait on est dans un lycée où les gosses s'entraînent pour devenir des mercenaires, et ils portent des flingues et tout! On a même des uniformes pare-balles, c'est trop la classe américaine. Par contre, je vois pas l'utilité des uniformes pare-balles pour les filles vu qu'elles portent des micro-jupes, et qu'on les voit une bonne partie du temps en sous-vêtements. J'en ai parlé au producteur, mais il m'a dit d'aller me faire foutre. Bon...
De toute façon, il m'a dit que l'histoire en s'en foutait un peu, que le public ça l’intéressait pas, qu'il serait plus captivé par ma performance d'acteur. La classe, hein? Du coup j'ai tout donné sur le tournage. En plus j'étais le seul mec du casting, c'était sûr que j’allais attirer l'attention! C'est pas comme si j'étais le protagoniste d'un anime harem où le personnage masculin n'est qu'un faire valoir pour des filles stéréotypées! Faut pas déconner non plus.
En parlant des filles, elles sont pas aussi sympas qu’il y paraît dans la série. Franchement, je pense que passer à la télé, ça leur a donné la grosse tête. Elles ont déjà les gros yeux, et elles en veulent toujours plus! Par exemple, ces pétasses ont fait du grain au responsable de l’animation des génériques pour avoir du temps d'antenne supplémentaire. Du coup, dans l'opening et l'ending, on ne me voit que dans un seul plan, le reste y en a que pour elles! Je passe pour qui maintenant? c’est moi le héros quand même, faudrait pas l'oublier.
Un autre truc que l'on ne vous dit pas, chers spectateurs, c'est que héros de dessin animé, c'est un boulot ingrat. Vraiment. Les tournages sont très difficiles, avec toutes les cascades à tourner. Comment? Vous saviez pas? C'est pas moi qui fait les cascades, hein! J'avais pas le droit de toucher le moindre sein, la moindre fesse!...
… C’est quoi ces regards d'ahuris? Ah ouais, je vous ai pas expliqué. En japanime, les «cascades», c'est ce que vous vous appelez le «fan-service». Moi je fais toutes les scènes d'actions, les dialogues, mais c'est pas moi qui touche les filles. C’est des cascadeurs professionnels, spécialement entraînés, qui passent leurs journées à tripoter des nichons. Ça, c'est un beau métier. C’est ce que je voulais faire quand j'étais petit. Et puis ça permet de connaître les actrices... Ben oui parce que même si ça se voit pas à l'écran, Aria elle adore se faire toucher. Et je ne vous parle même pas de Shirayuki et de Riko, elles en redemandaient! Même Reki, qui a l'air frigide comme ça, c'est une vrai coquine en fait. Le cascadeur il s'y est donné à cœur joie, suffit de voir le nombre de scènes ecchi.
En parlant de ces scènes, je vous assure que c'est ce qu'il y avait de pire à tourner. Parce que dans Hidan no Aria, les scènes d'action et les scènes ecchi sont liées. Du coup, je devais changer avec le cascadeur touts les trente secondes, c'était épuisant. Par exemple, dans le premier épisode, quand Aria saute en parachute sans parachute, moi je devais sauter du vélo, et c’est le cascadeur qui l'attrapait par les seins. C'est pour ça que les combats sont très mal animés et que les faux raccords sont fréquents. J'en ai parlé au producteur, mais il m'a redit d'aller me faire foutre. Bon...
De toute façon, il m'a dit que la réalisation technique c'est accessoire, c'est l'histoire et les personnages qui passent en premier. Et là, c'est du béton quoi, les personnages ils sont magnifiques. Moi par exemple, en tant que héros, j'ai un super-pouvoir qui me permet de devenir encore plus classe et beau quand j'ai la gaule (Hysteria Mode, du grec hystera signifiant utérus). D'après le producteur, cela symbolise la corrélation inconsciente entre la perception esthétique cognitive et intromission de l'excitation sexuelle dans le rapport entre le surmoi et la psychologie masculine refoulée... J'ai pas tout compris, mais ça avait l'air drôlement intelligent quand il me l'a dit. Les filles elles ne sont pas mal non plus, elles sont très fortes, elles ont plein de pouvoirs. Par exemple Aria, elle peut sortir des sabres de son dos, même si elle a pas la place de les y mettre au départ. Par contre, les autres filles ont une psychologie un peu bizarre. Par exemple, Riko elle est méchante au début mais après elle devient gentille, puis elle redevient méchante, puis gentille. Durandal elle veut nous tuer dans l'épisode 08, mais ensuite elle vient au lycée comme si de rien était. J'en ai parlé au producteur, mais il m'a expliqué que si je continuais à chercher la bête, je deviendrais jamais un grand acteur, que même les plus grandes séries de japanime étaient incohérentes du début à la fin, que nous on était pas là pour faire du grand cinéma mais pour divertir les otaques. Et après, il m'a dit d’aller me faire foutre. Bon...
Quoi qu'il en soit, je suis content de vous parler, à vous les otaques. C'est pas tous les jours que vous rencontrez vos héros de séries préférées, hein? Mais j'ai un truc à vous demander... En fait... Le producteur est venu nous voir pour nous dire que les DVD/Blu-Ray se vendaient mal et qu'il n'y aurait peut-être pas de saison deux. Franchement, ce serait triste, avouez! Je sais que vous voulez tous me voir à nouveau... alors faites un petit geste, quoi, vous n'êtes pas à une arnaque près...
Les plus
- Parfois drôle (parfois)
- La musique
Les moins
- Univers et scénario bidons
- Personnages foirés
- Réalisé avec les pieds