Critique de l'anime Iria Zeiram

Il s'agit ici de dégonfler l'une des plus grosses baudruches de l'animation japonaise.

Iria est sorti en 1994, et pendant longtemps cet animé a fait partie des rares élus à être facilement trouvables en France, ce qui lui a donné une aura très usurpée d'anime culte. Il faut dire qu'à l'époque Katsura cartonnait pas mal avec "Video Girl Ai", et importer un animé au charadesign signé du mangaka ne pouvait qu'être vendeur.

Et pourtant, tout est raté même le charadesign : Katsura s'est pris les pieds dans le tapis en copiant un peu trop son voisin Akira Toriyama, que ce soit pour les vêtements ou pour les cheveux : Iria a un léger air de parenté avec les super saïens... A la limite on peut trouver réussi le look de l'héroïne, mais pour les autres c'est le désastre. C'est même pire : dès sa sortie "Iria" sentait le vieux, le déjà-vu, un peu comme si l'équipe avait voulu réaliser un dessin animé des années 80... en 1994.

L'histoire est ridicule et mal menée, on s'ennuit ferme, et la musique fait vraiment pitié, notamment le générique de début, à pleurer.

Bref, une daube sans nom qui bizarrement représente assez bien ce que peut faire Katsura lorsqu'il rate ses histoires.

A éviter de toute urgence.

Pour l'ambiance préférez Dragon Ball (le manga).

Pour l'intrigue préférez Dirty Pair...