"Je ne suis pas un humain, ni un kabane, je suis un Kabaneri !"

Bienvenue dans la critique qui parle de l'homme mi quelque chose, mi kabane. Cherchez pas à comprendre, y a peu à comprendre.

Prenez le film SnowPiercer, mélangez avec une petite touche de films de Zombies classiques et un zeste de l'Attaque des Titans et vous obtenez Koutetsu no Kabaneri.

L'histoire est plutôt simple, il y a des sortes de cités états toutes dirigés par un pouvoir centrale, un système politique corrompus avec une élite qui abuse de ses privilèges (film de Zombie oblige on revendique du bordel), et dans tout ça les Kabanes. Des Zombax surper costaud, pour les buter faut taper dans le cœur protéger par une bonne plaque de fonte. Chercher pas à comprendre on ne vous l'expliquera pas. Donc on revient à cet histoire, je ne vais pas passer la critique à vous en faire le résumer, la ville du héros, un Riddick japonais version Mc Guyver, est attaquée par les Kabane et donc ils fuient tous en train. D'où le titre !

Bon dans ce train on met toute la population locale, et film de Zombie oblige on te balance des intrigues internes avec les gens qui font de la crotte, de l'intolérance envers les Kabaneris (pareil je vous en parles pas de ça tout est dans le titre) tout ça tout ça.

L'histoire sur ce principe là aurait pu se suffire à elle même. Récit apocalyptique dans un train qui va de ville en ville pour enfin trouver leur coin pépère pour taper le pique-nique. Mais cela ne suffisait pas, fallait raconter quelque chose, même un truc nul, donc est apparu Bibi le méchant (sans mentir son nom est à peine déformé), qui a des raisons tout à lui de vouloir foutre le bordel. Déjà les kabanes s'était pas assez, il fallait bien un mec qui pousse au max le bouchon quant au discours classique de ce genre de production. Même si le discours, derrière, on sent qu'ils y croient pas du tout, mais alors pas du tout du tout.

Reste que c'est bien foutu, que le spectacle pop-corn binouz est au rendez vous. On ment pas sur la pochette, t'auras du tranchage, un peu de sale, le bro qui meurt, et la révélation bad ass style finale. Généreux qui sont en plus, ils sortiront les gros machins bien moches et les Zombax spéciaux, même si c'est de mauvais gout y a peut être un mec dans le fond qu'est fan. Sait-on jamais.

Bon les persos, ils sont gentils, même si t'as pas trop le temps de bien les connaîtres, y sont juste le nombre qu'y faut pour que tu les enregistre tous. Mention spécial pour la conductrice du train et son dos sexy. On peut noter qu'à ce niveau les gens au machines sont pas mauvais. Avec des personnages où on a le minimum syndicale en terme d'altercations, ils arrivent à bien tous te les définir sans qu'ils soient des clichés ambulant. Juste ce qu'il faut pour te les rendre sympathique, même le flingué du cerveau avec son katana qui se tape son délire samouraï errant, il gagne ton estime. Faut dire il donne de lui même, comme tous un peu, ils y vont pas avec le dos de la cuillères, des que ça peut, ça fait péter son héroïsme (mention spécial au bro un vrai pote sur qui tu peux compter).

J'ai peu parler du couple de personnage principaux, car il y a pas grand chose à dire, ils font le travail, d'ailleurs même le grand méchant, Bibi, il fait le travail.

Koutetsu no Kabaneri n'a pas la prétention de faire du grand divertissement, ni d'être une oeuvre politique ou engagée, juste de vous montrer en douze épisodes une histoire intense et efficace. Car en ces douze épisodes, pas une fois je me suis ennuyé, pas une fois je me suis posé cette terrible question "pourquoi je regarde ce truc-là". Au contraire j'étais tout à mon plaisir simple, d'apprécier un bon navet, propre et oui un peu difforme, mais ce qui compte vraiment c'est le gout !

5.5