Kanon 2006, je ne m'étendrai pas sur le côté graphisme car tout le monde semble d'accord la-dessus : c'est tout simplement sublime.
Au-delà de cela que nous présente Kanon. Il s'agit exactement de la construction du canon de Pachelbel dont il est fait référence à l'intérieur même de la série. Un évènement qui va se répéter (plutôt ici entrainé les conséquences aussi féérique et concrète que l'aspect et la forme d'une musique).
D'ailleurs l'utilisation du manga harem est conforme à ces répétitions. Il ne s'agit tout de fois pas d'un vrai manga harem comme j'ai pu le lire dans des critiques précédentes. Les personnages féminins ne sont pas toutes amoureuses du personnage masculin. Il existe de l'amour, de l'amitié, l'amour fraternel, etc comme pour tout le monde on est tous aimé par quelqu'un de notre famille, pour son compagnon ou sa compagne, par ses amis, etc. Vouloir les aidés sembles naturels lorsque l'on apprécie quelqu'un et c'est ce que fait ici notre personnage, d'une part part gentillesse mais d'autre part a cause de la destiné qui le frappe comme dans la plupart des animé comme clannad, air, etc. il est plus ou moins responsable de ce qui se passe de part les évènements passés qu'il essaie plus ou moins de se souvenir. D'où l'idée de cause conséquence, d'évènement qui se réponde comme dans le Canon.
On peut remarquer que l'utilisation des lieux et des actions qui s'y font suit aussi cette même forme de canon.
La recherche du passé est ici ce qui nous ai présenté, tel qu'on recherche les émotions qui on pu être ressentit par le compositeur lorsqu'il écrivit la musique.
Cela nous donne donc un anime coloré et tintant comme les notes de musique de ce fameux canon.
Comme dans Clannad ou Haruhi, l'humour se fait souvent par les réflexions intérieurs du personnages principales prenant forme dans chacun des univers de manière différente. L'humour utilisé est bien sûr ici le comique de répétitions pour garder les enjeux formels.
On pourra noter que le mélange mélo-drame comique est un peu le contraste qui existe dans cette musique : le clavecin donnant une luminosité et les violons au départ en paradoxe ne sachant pas s'il doivent être joyeux ou triste d'où une mélodie où on ressent une certaine langueur dans les violons tout en suivant une mélodie en majeur. De plus ca se contraste encore lorsque le rythme des violons change et deviennent d'un coup plus enjoué.
On pourra dire au final, qu'outre les graphismes magnifiques et une très bonne animation, cet animé suit une forme complexe mais la garde que se soit dans le scénario ou dans les personnages.