On reprend l'histoire là où on s'était arrêté et ça commence plutôt bien. La Saint Valentin, la fête des amoureux. On s'attend donc à ce que l'histoire d'amour évolue dans le bon sens. L'excitation commence à monter et notre curiosité est piquée à vif. Le premier épisode est parfais !
Seulement, ça s'arrête là. Pourtant après le succès de la saison 1 on s'accroche, et on se dit que ce n'est qu'un petit passage à vide mais rien ne se passe.
Malheureusement, l'histoire s'essouffle assez rapidement et le rythme ralentit considérablement. Au bout du troisième épisode, la série se transforme en une espèce de friandise ultra sucrée, ambiances scintillantes et bulles étincelantes à l’appui. Le genre de prose sucrée qui donne une crise de foie.
L'histoire se répète, elle devient redondante, c'est une succession de malentendus et commence également l’introspection complexe, récurrente et au final très agaçante de l'héroïne. Alors certes, la psychologie féminine n'est pas une mince affaire et c'est un thème presque obligatoire du genre sentimental, mais de là à en faire toute une montagne c'est plus irritant qu'autre chose. On s'en lasse très rapidement et Sawako perd une très très grande partie de son charme.
De personnage intéressant et adorable, elle est reléguée au rang d'idiote un peu niaise qui passe son temps à pleurer -au premier sens du terme malheureusement- et quasi incapable d'aligner un mot à la suite d'un autre. Du coup, si au début on ne pouvait s'empêcher de l'aimer, elle finit rapidement par nous agacer. Ce qui d'ailleurs est justifié puisqu'elle arrive même à énerver ses amies, sa rivales et son "futur" petit-ami.
Kazehaya, lui, se transforme en un garçon complexé, peu sûr de lui et ce nouveau côté de sa personnalité pourrait être intéressant voire même attachant si ce-dit " côté " n'avait été autant exploité. Trop de profondeur tue la profondeur !
Il en est devenu pathétique, au même titre que l'héroïne et au final on se retrouve blasé.
Certes, ils sont amoureux, inexpérimentés, indécis et l'un comme l'autre ont peur de ne pas voir leurs sentiments être partagés sans compter les quelques bâtons dans les roues qu'on va leur mettre, mais les signes sont tellement évidents et énormes (tout le monde et même les personnages censés être les plus débiles l'on remarqué) que leur histoire d'amour en devient grotesque, pitoyable et perd de sa crédibilité.
Évidemment, cette saison n'était pas un échec total : la fin retrouve un peu de la fraîcheur de la première saison, et les petites touches d'humour ont relevé un peu le niveau, mais ça ne va pas plus loin.
Pour résumer : La majorité des 12 épisodes de cette saison 2 étaient inutiles et auraient largement pu tenir dans les " quelques épisodes " de la première saison. En fait, on pourrait les comparer à une très fine couche de beurre qu'on racle pour l'étaler dans tous les sens sur une tartine trop grande qu'on finit par casser en deux tellement on a insisté.
La question qui se pose est : cette saison était-elle vraiment utile ?
En conclusion : La saison 1 est un pur petit bonheur et la saison 2 est un amas de petits défauts qui alourdissent tellement l'histoire qu'elle en perd de son intérêt. En gros, pour éviter toute cette frustration, le sentiment de déception qui en découle et garder le plaisir de la première saison, évitez de regarder la saison 2. Ou alors, pour connaître le fin mot de l'histoire, contentez vous des trois derniers épisodes.
Alors un point parce que ça se finit bien et un autre pour le premier épisode ce qui nous donne : 2/10.
-Lola-