Le Roi des Ronces : Le Roi est mort, vive le Roi!
Déception cruelle par le Roi des Ronces, je m’attendais à quelque chose de plus cousu et de plus complexe au vu du pitch très intéressant, en lieu et place de cela une réalisation à la Alien/Resident Evil assez approximative qui manque véritablement d'équilibre et surtout d'ambition.
Le rythme est bien là, que l'on ne s'y trompe pas, dès le début une tension intrigante s’installe, la réalisation va loin en s’appropriant les codes des films "live", la mise en scène n’en est que meilleure. Un virus inconnu pétrifiant nommé "Médusa" qu ravage le monde à une vitesse effroyable, les nouvelles font vite le tour du monde, une belle introduction narrative, assez originale aussi, une organisation proposant une alternative qui fait surface, le recours à la cryogénisation (d'ailleurs j'aurais aimé avoir plus d'explication et de cohérence quant au choix de 160 personnes, cobayes), la mise en place de tout ce processus, ensuite les survivants de cette catastrophe... En fait tout va un peu trop vite ou est mal exploité ce qui laisse une légère sensation de bâclé, d'inachevé.
Le concept comme je le disais est très bon, l’histoire de la "Belle au Bois Dormant" qui accompagne le scénario y ajoute en plus d’une intrigue plus intense et beaucoup plus structuré. Autre aspect intéressant, cette dualité entre la réalité et le rêve très bien menée jusqu'au bout. Où est-ce que ça bug? Je commencerais par les personnages, un peu trop clichés, leurs designs ne correspond pas du tout à une telle production, là et seulement là, elle aurait pu être plus ambitieuse en proposant quelque chose de plus osé. La 3D est utilisée à bon escient dans ce cadre apocalyptique, c'est déjà ça. Mais les monstres, les labyrinthes, les histoires, rien ne m’a véritablement ému ou captivé. C'est fluide je le reconnais, mais sans plus. Dès lors ou je m’attendais à quelque chose de phénoménal, la surprise venait du fait qu’il ne se passait pas grand chose au final. Au fur et à mesure que l'on avance dans l’histoire, il y a une concentration d'une atmosphère mélodramatique, lourde et franchement insupportable qui aurait pu faire place à un travail psychologique plus intense. Seul le dénouement de et les quelques explications légères qui l’accompagne n’auront pas eu raison de ma patience. La fin quand elle ...
Rien à ajouter sur les thèmes musicaux, absolument charmants et cohérent, le lien entre le conte, le rêve et la réalité, une très belle réussite.