Le masque de verre sous haute tension

» Critique de l'anime Laura ou la Passion du Théâtre par DD069 le
16 Novembre 2024

Derrière ce titre en français, se cache un anime de toute beauté qu’on n’en fait plus de nos jours. Glass no Kamen ou Laura ou la passion du théâtre (Le masque de verre) va alors prendre tout son sens dès les premiers épisodes. Produit par Eiken, cette série est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’œuvre de Suzue Miuchi. Plongeons-nous dans l’ambiance !

Synopsis

Laura Nessonier a un rêve : elle veut devenir une grande actrice. Elle fera ses preuves avec determination. Rapidement, Laura intègrera la troupe de Madame de Saint Fiacre. Actrice en son temps, défigurée et manie la troupe à la discipline de fer. Même Laura apprendra à ses dépends. En concurrence avec la célèbre et belle : Sidonie Lecuyer, qui comme elle, rêve d'endosser le rôle de la prestigieuse pièce de théâtre "La Princesse Ecarlate". Rôle que Mme de Saint Fiacre avait obtenu..

Cette passion dévorante aussi forte que cruelle

Laura Nessonier a tous les atouts pour devenir actrice : jeune, passionnée et ayant un grand sens de l’observation. Un diamant brut qui demande qu’à être poli. Chloé de St-Fiacre en passant par là par hasard, a deviné dès la première rencontre et voit en elle déjà le potentiel. Alors qu’elle livre une commande comme à son habitude (elle travaille en tant que livreuse de repas à domicile tenu dans un restaurant), son chemin va se terminer devant une grande demeure. Comme personne ne répond à ses appels, Laura s’introduit à l’intérieur et voit sur la table la pièce jouée la veille. C’est alors que la directrice de la troupe fait son apparition est met à l’épreuve celle qui considère sa perle rare. Convaincue par le talent de celle-ci, l’acceptera officiellement dans l’équipe. Seulement le parcours pour y arriver est long et semer d’embûche ! Quand la mère de cette dernière apprend que sa fille a fugué pour aller les rejoindre, un scandale d’une violence inouïe éclata aux yeux médusés de ses élèves. Par la suite, Chloé de St-Fiacre interdira toute relation avec sa mère pour qu’elle se consacre uniquement sur son rôle d’actrice.

On voit là toutes les expressions passer au crible : la peur, le stress, la tristesse, la colère, la joie, etc. Dans ce monde de strass et de paillette, la jalousie de certaines, surtout de Sidonie Lécuyer vont faire partie intégrante d’une mise en scène implacable et d’une cruauté sans limites. La tension est palpable d’une lutte sans merci afin de devenir la meilleure aux yeux du public. Cela rappelle un peu Rémi sans famille dans le ton dramatique, mais un cran en dessous. L’animation est satisfaisante malgré les années passées et l’image ne souffre pas le moindre signe de vieillesse. Le son n’est pas étouffé, les couleurs sont bien équilibrées. L’éditeur a fait du très bon travail. Tout réside dans leur savoir-faire apportant une touche personnelle qui se veut « grand luxe » comme une reliure d’un livre.

« Le coffret de Déclic image vaut le détour »

Le coffret de Déclic image vaut le détour. Réunissant la série complète dans une édition collector en 23 épisodes. Ce dernier justement (le fameux bonus) ne fut jamais doublé à l’époque en France et ne dure que neuf petites minutes ! Le produit est dépliable laissant apparaître à l’intérieur une ribambelle de mille et une roses bleue dans toute sa longueur. La boîte contient également cinq DVD ainsi qu’un fascicule avec les informations de ladite série, du staff technique, des seiyus, sans oublier les quelques illustrations splendides des personnages de l’anime. Le style est assez comparable avec celui de Lady Oscar, tant par la profondeur des protagonistes dans les expressions. On voit bel et bien la bonne vieille école. Cependant, cela ne s’arrête pas là, une version datée de 2005 par TMS avec un design différent et une autre approche de celle de 1984. Une série de trois OAV en 1998 qui reprend que le début de l’intrigue. Pas indispensable si vous possédez le principal. Deux saisons de Dráma ont vu le jour. Pour les génériques, nous avons le droit à deux interprétations, d’abord celui de la version française chantée par Claude Lombard à la discographie impressionnante puis en VO par Mariko Ashibe. Étrangement, cet opening fait beaucoup penser à Cat’s Eyes dont l’héroïne danse affublée dans une tenue d’aérobic ou encore d’un justaucorps.

Avis

Les animes des années 80 telles que : Rémi sans famille, Princesse Sarah, Lady Oscar, Laura ou la passion du théâtre pour ne citer qu’eux, sont pour moi des classiques réservés pour toute la famille. Si l’on aime même qu’un peu, faites-vous plaisir ! Peu onéreux, ce magnifique bijou qu’est ce coffret met en valeur cette anime culte vieux de plus trente ans. Un bon achat à garder dans votre DVDthèque. Je le recommande si vous êtes comme moi fan de nostalgie pour replonger dans votre enfance. Le scénario est bien adapté, le dessin un peu vintage (1984) à nos jours, ne gène pas. Ma note de 10/10 est mérité.

Verdict :10/10
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A propos de l'auteur

DD069, inscrit depuis le 02/10/2024.
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