Critique de l'anime Les Ailes d'Honnéamise

Je viens de découvrir cet anime et je suis encore tout émerveillé par la prouesse graphique. En effet quand on voit de quand date celui-ci (1987), on en reste sans voie!

J'imagine qu'à l'époque ce dût être une grosse révolution dans le monde de la japanimation, car à l'heure actuelle il n'a pas à rougir de la concurrence.

Gainax nous raconte sa vision de la conquête spatiale, mais en se permettant de nous recréer une vision fictive du monde. Je veux dire par là qu'on a l'impression de voir un récit historique, si ce n'est que l'environnement où évoluent les personnages a totalement était réinventé. Par exemple la conception des véhicules tel les avions, les motos....etc. sont des engins qui paraissent anciens et tellement détaillés, que cela les rend très crédible. L'architecture des bâtiments et des villes sont aussi époustouflants de réalisme.

Pour ce qui est du chara design, on retrouve le style du plus populaire Akira. Personnellement c'est pas celui que je préfère, mais c'est plus une affaire de goût, qui n'entache en rien la qualité de cet anime. (Riquinni n'est pas très belle, ça y est c'est dit!). Dans tous les cas les animations des personnages ainsi que leurs moues sont vraiment bien faites.

Pour en venir au scénario, Gainax nous place dans un monde en pleine crise économique, de manière crédible encore une fois. L'empire d’Honnéamise veut se lancer dans un pari un peu fou et risqué de lancer le premier homme dans l'espace. Ce qui a pour conséquence bien évidemment, d'attiser la curiosité des empires voisins. Sans vouloir aller plus loin dans la narration de l'histoire, je dirai que le personnage principal, Shitotsugh Lhadatt, est intéressant par le fait que c'est une sorte d'anti-héros qui progresse sans vraiment réfléchir aux conséquences de ces actes. Parfois c'est assez cocasse et ça donne une petite touche d'humour assez plaisante.

Pour conclure je dirai que cet anime mérite d'être connu, car il a largement sa place au panthéon des "incontournables", ne serait-ce que par le fait de la prouesse technique qui émerveille encore plus de 20 ans après.