Mouse est une série que j’ai envie de qualifier de « demi-teinte ». Il y a vraiment à boire et à manger là-dedans… En fait je ne parviens pas à dire si je la trouve moyenne ou mauvaise. Ce qui est sûr c’est qu’elle n’est pas bonne, donc si vous cherchez un hit, passez immédiatement votre chemin.
Le scénario est archi classique : Mouse c’est l’histoire d’un type qui est professeur d’arts plastiques le jour et voleur la nuit. Il est aidé dans ses missions par trois nanas hyper bonnasses. Sa devise : « Rien ne résiste à Mouse » (ou une connerie comme ça). Conséquence : il peut tout voler, même des buildings…
La réalisation est répétitive : on enchaine les vols les uns après les autres à raison de deux épisodes pour un vol. C’est toujours la même chose : 1) choix de l’objet à voler, 2) préparation, 3) vol. Heureusement que le format est très court (12 épisodes de 10 minutes). Mention spéciale à l’épisode 12 qui est un grand n’importe quoi. J’imagine trop les types se dire « merde on a fini la série après 11 épisodes alors qu’on avait signé pour 12… bon bin tant pis on va improviser » ^^.
L’originalité de la série réside en fait dans le mélange entre du ecchi très marqué (avec le ton et les sottises qui l’accompagnent) et un côté plus sérieux avec une volonté de présenter chaque personnage et faire passer un petit message. Le côté ecchi est lié au fait que les assistantes de Mouse sont des nymphomanes qui voudraient constamment coucher avec lui. Certaines poses sont très explicites et on a le droit à toute la garde-robe du fan service.
Le char-design est correct même si on ne croule pas sous les détails. Si les héros et les clichés fan services sont bien faits, les flics sont néanmoins tous identiques… Vous noterez également que le héros est méconnaissable sous son déguisement; un vrai caméléon le type, on dirait Robin ou Mister Mask :). En gros, faut pas regarder l’arrière plan. Qui plus est, il y a peu d’animation et elle est de qualité moyenne. Les auteurs abusent des plans fixes.
La bande son est plutôt bonne avec quelques morceaux bien choisis. Ici aussi on retrouve les deux facettes de la série avec des génériques très différents : l’opening est tonique et moderne tandis que le ending ressemble à un omake niais. Je vous passe les bruitages classiques d’ecchi.
En conclusion j’dirais donc que Mouse est une espèce de Cat’s Eyes à la sauce Totally Spies, mais en nettement moins bien et beaucoup plus chaud. La série est moins mauvaise et bête que je ne le pensais. Faites-vous donc une une opinion personnelle, deux heures de visionnage c’est vite fait.
Ma note : 4 (Mouse ne restera pas dans les annales, mais ça s’était ecchi mouhahahahaha)
