Nadia, le mystère de l'eau bleue et les affres du biactol

Par curiosité, j'en suis venue a regarder cette oeuvre somme toute longue surtout au vu des productions depuis ce début de millénaire, 39 épisodes ma bonne dame, çà c'est de la durée.

Un besoin de m’évader, de regarder une oeuvre dont j'ai mainte fois vu référence ou mention. Finalement j'ai franchis le pas et contemple l'ensemble de cette oeuvre. Avons nous la un chef d'oeuvre ou un monument équivalent au vu de l'animation au dévoilement de la grande dame de fer telle que nous la voyons dans l’épisode d'ouverture ?

Je vais me restreindre un peu car d'aucun doit se souvenir qu'il s'agit la d'une production initialement dédiée à un public d'enfants, je serai donc malvenue d'y apposer une grille de lecture trop mature..

L’ensemble est plaisant et d'une bonne qualité globale même si il y a des creux notables dans le script et la qualité de production globale.

Sur la forme, L'aspect steam punk est bien couvert et donne lieue a de plaisante scène.Il s'agit d'une production des années 90 qui n'a pas vieillie avec bonheur, le dessin de fond, les couleurs et formes ont vraiment mal vieillies et c'est vraiment mauvais pendant l'arc de l'ile..

Il est néanmoins amusant d'identifier certains poses ou situation qui deviendront récurrentes dans la suite (les poses de sansom, Gracies et Hanson). Le capitaine Nemo se la joue un peu trop dans les pose a l'Albator (série antérieure).

Au niveau sonore,le doublage français est franchement moyen et comme à ’époque tout les noms furent altérés et c'est perturbant lorsque les sous titres refaits ultérieurement utilisent les noms orignaux.

Sur le fond: Il s'agit d'un récit initiatique du point de vue des protagonistes principaux adolescents, Jean et Nadia, dans une histoire et une trame qui viennent allègrement piocher dans des œuvres pré existantes (20 000 lieu sous les mers, l’Atlantide, l'attitude pro science et développement de cette période la) mais la synthèse est bien faite et digeste.

Tel un récit initiatique les protagonistes vont évoluer, plus ou moins rapidement, Jean etant un personnage trop candide et à la limite de la caricature tandis que Nadia qui est totalement imbuvable, à un point que j'adosse en sous titre a la série Nadia, le mystère de l'eau bleue et les affres du biactol... Certains y voient une premises des "tsundere", votre serviteur y perçoit une mise en scène parfois maladroite d'une adolescente en pleine crise. Enfin elle reçoit sa part de remise en place par moment chose rare et qui apportent une petite satisfaction au spectateur qui n'en pouvait plus des jérémiades (est ce un point éducative, les baffes pour ado trop remuant ?).

Dans l'ensemble la trame narrative évolue bien, même si il y a des longueurs durant le voyage dans le nautilus et essentiellement dans l'arc de l’île. Certains des enjeux n'apparaissent pas clairement et il faut attendre un point assez avancé dans l'histoire pour les comprendre entièrement, ce qui est un peu dommage.

La fin se précipite un peu et résout l'ensemble des enjeux d'une façon spectaculaire et remplis son quota de distraction et d'amusement.Du point de vue du spectateur l'enjeu est donc atteint.