Nanatsu no Taizai - Les Sept Dieux de la Tatanne.

Nanatsu, c'est simple, c'est efficace.

Y a un mec y s'appelle Meliodas, y protège une princesse contre des méchants, des chevaliers fourbes appelé Chevalier Sacré. Y sont balaises les chevaliers, y en a certains s'ils s'y mettent vraiment ils peuvent casser un tout petit pays, enfin c'est leur rêve un peu à tous de pouvoir le faire.

Et pour cela, ce bon vieux Meliodas, qui lui dès qu'on le voit, on sait direct qu'il connait le Bro Code, pour aider la princesse va rassembler ses copains copines, les Sept Péchés Capitaux. Car même si lui il peut vraiment casser un petit pays, il garde la tête froide et il est partageur, il connait le Bro Code, il fait croquer les copains quand il se tape une petite aventure.

Et là démarre notre histoire et force est de constater que l'argent il est là, il y a du budget. C'est beau, c'est coloré, un graphisme aussi bien à lui, ça sort des sentiers battus, y a un cochon géant ! Et ça l'assume ! Musicalement aussi c'est pas mauvais.

Sur ce contrat, on ne peut rien reprocher, l'anime est propre, bien foutu et bien rythmé. Maintenant c'est quoi le contenu, c'est vraiment fun ou pas ? On m'a menti ou pas ?

Au premier visionnage je l'ai cru. Ayant abandonné à l'épisode 3, le show ne m'avait pas du tout convaincu. Malgré l'étalage de sa technique, je n'avais pas accroché. Du à ce que j'avais considéré comme une faute de goûts. Le personnage de Meliodas en soi, le côté Dragon Ball, l'enfant au super pouvoir, mais d'un âge avancé m'avait laissé de marbre voir irrité moi qui voulait du serious bizness, un truc qu'avait des poils, de l'envergure. Camouflé par le chara design de Meliodas et fatigué par une princesse que j'ai sentie irritante et le cochon qui m'a paru une aberration scénaristique j'ai lâché la série.

Après bien des mois, une fois un Garo digéré et bien apprécié, l'envie de me replonger dans un univers de fantaisie se fit sentir. Je redonna une chance aux Sept Péchés capitaux, me disant que j'avais surement fait ma fine bouche.

Et bien oui, oh combien je l'avais fait. Comme si j'avais perdu une part de mon âme d'enfant de ne pas m'être laissé tenté par l'expérience. Une fois réveillé, les yeux bien ouvert, l'esprit réceptif, cette anime délivre alors un show divertissant, coloré, passionnant et enthousiasmant au possible.

Comme un souffle de la jeunesse, je me suis retrouvé happé par ses couleurs, par ses personnages venant d'un anciens temps, celui des héros invincibles, de ceux qu'ont de la classe et de la punch line. Et là je dis oui, car surpris, j'ai enchaîné après sans même me poser la question sur la quelconque qualité du divertissement visionné. Cette question fut occulté juste pour le plaisir de voir ce déchaînement d'action ininterrompus qu'est cette série.

Car dans les Sept Dieux de la Tatanes, y a pas de temps mort, jamais on ne s'ennuie, toujours il se passe quelque chose, toujours l'histoire avance, toujours de l'action, toujours un peu d'humour et si on se laisse prendre des sentiments simples, jolies de ceux qui n’abîme pas. Et de la tatanne, de la tatanne tout le temps, de la méga tatanne, de celle de ceux qui ont pour volonté de changé le paysages quand il s'y mettent vraiment, avec passion, bonheur et plaisir. Ah c'est bon de la tatanne aussi franche. Même le cochon trouve son utilité, et même son inutilité est justifié, vu comment le reste du monde lui fait payer ses interventions inopinés. Il encaisse le capt'ain des détritus. Moi je vous le dis. Sans vous parler de la Princesse, qui est en soit une bonne surprise de l'anime.

Vient la fin, et on se rend compte que même si c'est une adaptations d'un manga fleuve qui est loin d'être fini, ce qu'on vient de voir se suffit à lui même et trouve même sa propre cohérence dans son récit ficelé et bien découpé. Au revisionnage c'est encore plus propre quoi. Y a un début milieu fin quoi. Et si une suite se profilait c'est avec fanatisme que je mettrai dessus.

Nanatsu no Taizai est ce genre d'anime, de série, de manga, représentant d'un genre qui ne mourra jamais et qui toujours pourra se renouveler, nous surprendre encore et raviver cette flamme, celle de la passion pour la tatanne.