Après lecture du synopsis, on serait en droit de s’attendre à une énième série harem créée dans le seul but d’attirer un maximum d’otakus. Grosse erreur, car il s’agit plutôt d’un shojo ciblant davantage un public féminin.
Le graphisme est agréable sans être tape à l’œil, les couleurs sont sobres, de même que le chara-design des différents personnages. Loin de s’enfermer dans les clichés du genre, on suit simplement le quotidien de Mizuho, forcé (pour respecter les dernières volontés de son grand père) de se travestir et de suivre les cours dans une école pour filles. Loin d’un Love Hina (ou d’une autre série du même acabit), le rythme est finalement assez lent et calme, idéal pour se détendre. A part une ou deux séquences (très soft), les développeurs ont évité de tomber dans le piège facile du fan service ou du yuri. Pas non plus de sentiments exacerbés avec des héroïnes qui pleurent toutes les 5 minutes, arrachant ainsi nos pauvres oreilles de spectateur. Au final, il ne se passe pas grand chose dans cet anime, mais curieusement ça ne passe pas si mal. L’ajout d’un soupçon de magie, bien que dispensable, s’intègre finalement bien à l’action.
Il n’empêche qu’on aurait aimé un peu plus de rythme dans les différentes situations rencontrées par les protagonistes. Un peu plus d’humour (sans tomber dans le graveleux) aurait également été le bienvenu. Même si nos prières sont en parties exaucées sur les 3 derniers épisodes, c’est un peu tard pour réagir…
Autre problème concernant le personnage de Mizuho : trop féminin et s’adaptant trop facilement à son nouveau statut pour être crédible. Il aurait été mieux de lui compliquer un peu la tâche pour rendre la série plus intéressante, et rajouter les éléments qui lui manquaient pour en faire une « bonne » série.
En conclusion, il s’agit juste d’un anime moyen, parfait pour se détendre, mais trop lent et trop naïf pour être vraiment réussi, dommage.