Otome wa boku ni Koi Shiteru, une petite sans prétention qui n'aura pas crée la surprise à laquelle j'ai été confronté face à d'autres animes partant du même point de départ. M'étant ennuyé tout le long, ça risque d'être difficile de conserver un peu d'objectivité.
Ma première critique concernera le scénario et tout ce qui s'en suit. Honnêtement, un grand-père meurt et demande dans son testament à ce que son petit-fils aille dans une école de fille, bien que l'on soit dans un anime, je veux dire... C'est quoi cette sombre blague? Qui pourrait gober ça? Et même si les raisons de cette demande seront révélées au cours des 12 épisodes, elles sont loin d'expliquer une telle absurdité. Ceci étant dit, qu'en est-il du reste de l'anime, une fois cette pilule avalée? Et bien pas grand chose, simplement une succession de scènes, ennuyeuses, de la vie quotidienne de cet ado qui s'est fait à sa nouvelle vie en le temps record d'un épisode (plus de mésaventures passé ce cap, c'est dommage c'est souvent la source principale d'humour dans ce genre de série), le tout agrémenté de dialogues d'une platitude exacerbante. On notera bien une petite romance qui sauve quelque peu l'intérêt de OWBNKS *reprend sa respiration*.
Les personnages m'ont tous plus ou moins agacé. Aucun n'a le droit à un minimum de charisme, ne parlons même pas de psychologie, et ils ne sont qu'un gigantesque amas de niaiserie et de lieux communs franchement agaçant. D'ailleurs aucun n'aura eu le mérite de me faire rigoler, ni même sourire tout bien réfléchi, et la notion de comédie peut être rayée. On a bien des passages en SD sensé décomplexer le tout, mais ils sont tellement courts et autant le dire, la SD et moi, ben c'est pas ça. Ainsi donc on suit Mizuho qui a eu le droit à une personnalité d'huître, son trop plein de bons sentiments devenant vite lassant (et puis bon un gars comme ça doit être de base déjà particulièrement efféminé), accompagné de nombreux personnages secondaires tous plus dénués d'intérêt les uns que les autres.
L'aspect graphique n'a rien de bien marquant, disons que ça reste regardable. Pas de détails, pas d'effets graphiques, une animation proche du 0, on est bien dans un shôjo moyen de ce point de vue là. Reste un chara-design pas complètement loupé, mais certaines filles se ressemblent énormément entre elles, et ont en plus toutes le même visage, seuls les cheveux, et éventuellement la taille, change. Peu de choses à dire sur ce point donc, pas de déception puisqu'on s'y attendait avant même d'avoir lancé le premier épisode.
Quant à la bande-son, je n'y ai pas franchement fait attention. Une ou deux voix sont horripilantes, les autres s'en sortent bien. Les bruitages étant inexistant, restent quelques pistes écoutables inside mais clairement pas à écouter en dehors tant le tout manque de saveur, ce n'est qu'un énième mix de sons déjà entendus encore et encore avec: une musique pour les débuts de journée joyeuses, une musique pour les instants "forts" et une pour les moments "leçon de morale". Pas vraiment joyeux en somme.
Que dire de plus pour conclure cette critique si ce n'est que je n'en attendait pas grand chose et que j'ai bien fait? Plat, long, répétitif, gnangnan, tout juste regardable et écoutable, vous l'aurez compris, je suis loin de conseiller son visionnage.