Overlord est un divertissement simple qui n'appelle pas à la reconnaissance ni même à faire la holà.
Partant sur une base classique, un joueur d'un mmorpg se retrouve dans un véritable univers de fantaisie, Overlord propose une légère variante. Le héros est max level sur le jeu, il a tout, il est overcheaté, il est overbalaise. Et dans le monde dans lequel il apparaît, bah il a pas à retaper tous ses levels, il reste overpowerfull, overmaxskills. De plus il est accompagné de tout une troupe de suivant, des npc (personnage non joueur) qui ont miraculeusement prit vies et qui le servent avec fanatisme et passion. Tous level 80 (le max est lvl 100) et overstuff bien entendu sinon ça serait pas drôle.
Ce départ est ce qui m'a enchanté. Le héros joue un nécromancien mort vivant et en adopte même la réflexion, perdant une certaine part d'humanité pour se confondre avec son rôle. Grand chef d'un donjon du mal gardé par les plus balaises des balaises des sous bosses, il en devient véritablement cette figure. Ramenant au aficionados de ce type de jeu des références sur le RP In Game ou autres bordèleries adéquates au genre.
Sa découverte avec le monde fantaisiste dans lequel il est projeté est au départ jouissive. Son sur-level, ses réactions et la pluie de sang qui l'accompagne m'ont plus. De plus certains passages sont plutôt intéressant et bien traité, comme quand ledit héros rencontre des êtres de la même fibre que lui, des méchants pas beau de ce nouveau monde (mention spécial à la doubleuse de la psychopathe, une interprétation de haut vole). Et de voir leur altercation et la manière dont le conflit est réglé à de quoi interroger, en tout cas cela reste une scène peu commune et fort bien amené.
Malheureusement, l'anime n'est que le produit commercial destiné à remonté les ventes d'un Light Novel obscurs qui n'atteindra jamais nos rivages. Alors pour nous spectateur, on se retrouve avec un produit bâclé, à moitié terminé, avec une fin au rabais, tout sauf ambitieuse. Sans panache l'anime n'appelle même pas une saison deux. Et l'aspect bad guy qui va diriger le monde avec son crew de gros bills est à peine survoler alors que le cœur de l'anime, tout du moins le début, y prêtait une attention non déplaisante.
Ce qui nous amène une fin à la hauteur en fait de ce qui nous a été proposé. Un petit divertissement, un de ceux qui ne mentent pas ou peu mais qui, oh grand dieu, n'assume pas de vouloir nous offrir un vrai moment d'animation.
Anecdotique, non, palpitant, non plus, mais par une bonne technique, des personnages intéressants, un bon rythme, des petites blagounettes, de la tatanne correct, sur treize épisode la mission fut remplie.
Faire passer le temps convenablement.