Pale Cocoon, ou l’initiation a un futur technologique glacial et sans fin.
Le thème de l’écologie est une marotte japonaise. Cela s’explique en partie par le respect que cette civilisation éprouve pour l’élément végétal, respect teinté de religion. Le grand fer de lance de la mouvance animé – écologie est bien entendu Miyazaki. Toutefois même s’il semblerait centraliser ce thème à lui seul, de nombreux réalisateur tentent également une incursion dan ce domaine, ce qui est typiquement le cas pour Pale Cocoon.
Qu’en est il alors de ce court OAV de 20 minutes. Arrive-t-il à nous transcender durant le peu de temps de vie qu’il s’est consacré. Ou au contraire est-il dépassé par l’enjeu de faire tenir une histoire en si peu de temps ?
La façon la plus simple d’y parvenir serait d’épurer au maximum l’histoire, ce qui ne veut pas forcément signifier de proposer un scénario tenant sur une page. Mais tout simplement d’aller à l’essentiel.
Et cela, Pale Cocoon y parvient sans problème, et se paye même le luxe d’être efficace en utilisant ce procédé si casse-gueule.
L’histoire va se focaliser sur un chercheur d’archive, collectant des informations, mais en fait en dire plus serait en effet trop dangereux niveau spoil, mais sachez que ça tient bien la route.
Evoquons la réalisation. Elle est à son niveau un exemple. La caméra nous offre des plans et ou des mouvements de toutes beauté. Pour l’une des première fois j’ai eu l’impression qu’il s’agissait vraiment d’une prise de vue d’un caméraman, et que chaque plan était le fait d’un metteur en scène particulièrement ingénieux.
Le dessin quant à lui est efficace, les contrastes sombres justifiant pleinement l’ambiance de ces sous sols sans vie. L’utilisation de la 3D s’intègre parfaitement à l’image et vient en renfort de cette mise en scène évoquée précédemment. Tout juste peut on déplorer que le charadesign n’est pas eu le même traitement de faveur, et que celui-ci soit un peu trop minimaliste.
La bande son quant à elle est de qualité, suffisant amplement à couvrir les images.
Ce n’est pas une œuvre suffisamment volumineuse pour en écrire des tonnes dessus. Toujours est il que pour la durée, ça tient la route, c’est beau, bien réalisé, intéressant, bref c’est bien