Issue de l'oeuvre épynonyme d'Ai Yazawa, reine du shojo, c'est avec un mélange d'appréhension et de curiosité que je me suis lancé dans le visionnage de cette série. Car cette oeuvre fut avant tout pour moi ma première véritable incursion dans ce style encore.
Premier épisode, premières impressions. La lenteur du rythme, l'inégalité du dessin, le manque de présence de la musique, l'ambiance "fleur bleue", tous ces élèments me font alors penser que je n'irai pas jusqu'au bout de cette série. Mais, à ma surprise, il n'en fut rien.
En effet, véritable tranche de vie, je suis finalement tombé sous le charme d'une héroïne aux sentiments torturés, d'un scénario qui m'a agréablement étonné et d'un flot de sentiments qui sonnent juste. Car ce qui fait la force de cet anime, à mon avis, c'est la justesse, résultat du développement d'un aspect réaliste.
Et là où je pensais trouver un tas de sentiments niais et creux, ou une mélancolie trop larmoyante, j'ai découvert une intrigue qui a su toucher mon coeur et mon esprit.
Une courte série qui a donc su m'émouvoir, mais aussi une tranche de vie que j'ai dévorée avec beaucoup de plaisir. Mais surtout une incursion qui m'a réellement donné envie de découvrir un peu plus le doux monde des shôjos.