Princess Lover - Riche en rebondissements (boing)

Princess Lover, série qui doit son adaptation au jeu d'origine du même nom, et dont l'univers est tiré d'un eroge, nous lance dans une aventure (très) classique ou nous retrouverons moult prétendantes essayant de s'arracher les faveurs d'un héros qui malgré ses choix très plantureux n'arrive pas à se décider. Ainsi l'histoire débute avec une fusillade dans laquelle notre protagoniste bravera tous les dangers afin de sauver une pauvre princesse en détresse qui fut prise dans la course. Noyé dans un monde ou le sens des convenances est de notoriété première, il apprendra les rudiments de ce qu'est un vrai gentleman.

Et là la question s'impose d'elle même ; existe t-il une d'intrigue ? Parce que si la plupart du temps une adaptation d'eroge va de paire avec un scénario inexistant (soyons francs), Princess Lover, lui, a cependant fait le choix d'en avoir un. Parti pris bien sur pas assumé du début à la fin puisque nous aurons droit aux prévisibles sources chaudes, balade en amoureux etc. C'est d'autant plus frustrant quand on voit comment l'anime change complètement sa direction de seins et de petites culottes après l'épisode six, pour partir dans un délire de pseudo-sauvetage complètement à la ramasse. L'action sera privilégiée, certes, seulement certaines mises en scène sont parfois tellement grotesques qu'elles déclenchent le facepalm (allusion aux jambes missiles). Mais le héros n'est pas mieux, car si au début il nous est présenté comme un gars sympathique, pas trop bête ni trop pervers, on se rendra vite compte à la fin que ce n'est qu'un beau faiseur de discours. De vaines tentatives de dialogues pour tenter de donner de l'intérêt aux personnages laissés pour compte, et surtout cette fameuse morale dans les dernières minutes qui est accablante de ridicule ! Sans compter le grand méchant pas du tout charismatique, qui au delà de se faire défoncer à coup de belles paroles, ne vient au final pas particulièrement sauver les meubles. Et une fois le fan-service retiré, il ne reste plus grand-chose. Si, peut-être la présidente, jeune dévergondée de son âge qui aura eu « un peu » de mal à succomber aux charmes de notre héros. En résumé, tout le scénario est catastrophique, les relations ne sont pas si aboutis que l'on voudrait nous le faire croire en dépit de quelques bisous par-ci par-là (la maid est complètement laissée en plan), mais un humour qui parvient quand même à faire valoir ses droits. La réalisation est loin d'être mauvaise et c'est avec un grand sourire que je m'efforce à ne pas être trop sévère (mine de rien j'ai quand même apprécié).