Critique de l'anime Resident Evil : Degeneration

Avant de commencer, je tiens à préciser que je n'ai joué à aucun Resident Evil et que je n'ai pas non plus vu la trilogie live avec Milla Jovovich.

Ceci étant dit, Degeneration est très médiocre. Son vrai problème, c'est qu'il ressemble à un téléfilm d'action dopé aux dialogues pourris. Ses personnages sont des stéréotypes sur pattes, la palme revenant à Greg Glenn, le militaire débile au grand coeur. La plupart des situations sentent le déjà-vu mais, plus grave, certaines frisent carrément le n'importe quoi. Ce serait sans doute mieux passé dans une cinématique de jeu vidéo, mais là on parle d'un long métrage d'une heure et demie. Heureusement, le rythme soutenu et les quelques rebondissements de l'histoire font qu'elle est relativement sympa à suivre.

Visuellement, ça se laisse voir. S'il on excepte les visages peu expressifs et les cheveux en plastique, l'animation et les graphismes de synthèse sont assez réussis. L'ensemble m'a quand même semblé en dessous d'un certain Advent Children, pourtant sorti il y a trois ans. En fait ça a de la gueule tant qu'on ne zoome pas trop sur les personnages. Question design, le gars infecté par le virus G est tout de même bien ridicule, mais j'imagine que c'est fidèle au jeu vidéo.

Un spectacle relativement divertissant mais vraiment cheap au niveau du scénario, sans compter que les personnages sont finalement peu intéressants. On ne s'ennuie pas complètement, mais ça reste vraiment bof.