INTRODUCTION
Le zombie icône de l'horreur, explorer à travers tous les angles à de nombreuses reprises il ne cesse d'évoluer et sa culture ne cesse d'augmenter, comme c'est le cas dans SANKAREA qui témoigne d'un nouveau genre assez particulier.
UN CONCEPT INNOVANT MAIS...
L'originalité de l'anime part du principe de casser la plupart des codes traditionnelles du zombie, donc est en droit de se demander pourquoi le soi-disant cadavre peut parler ou même réfléchir, la réponse se trouve évidemment dans la richesse dont fait preuve la série, une multitude d'idées qui malheureusement sont souvent mal exploitées. En effet l'anime utilise uniquement cet aspect zombie comme prétexte pour mettre en place la romance entre les personnages qui n'avance pas et traîne en longueurs. De plus il a tendance à retomber dans le bas de gamme avec un développement des personnages trop superficiel et un fan-service qui n'a pas lieu d'être.
ENCORE DU FAN-SERVICE
Pour quelle raison est-il omniprésent à outrance ?
Si il avait une quelconque utilité j'aurais pu être indulgent, mais là on a même un personnage qui y est entièrement consacré. En plus il est utilisé à mauvais escient sans aucune justification, ce qui n'est pour moi qu'un moyen d'attiré des adolescents en manque. Mais le pire dans tous ça, c'est qu'à chaque apparition de ce personnage on a droit à un plan sur ses pieds, le studio devait avoir un penchant pour le fétichisme...
ATTENTION AU RYTHME !
Il vrai que maintenir le rythme de la narration tous le long d'une série n'est pas toujours chose aisée. Seulement voilà, l'anime sous format 12 épisodes cette excuse est de loin envisageable, à vouloir trop en faire on se brûle les ailes. Bien que cela partait de l'intention de vouloir développer ses personnages, l'épisode 7 se révèle très ennuyeux dut à leurs mauvaises répartition.
Ne parlons même pas de l'épisode 9 qui est juste là pour gâcher le suspense mit en œuvre précédemment tellement il sort de son contexte.
Pour résumer, la lenteur de l'anime peut rapidement paraître très lassante.
UN THEME QUI FAIT LA DIFFERENCE
Mais à ne parler que des cotés déplaisant de l'animé vous me direz où se trouve sa
véritable force ? Et bien elle réside dans la vérité grave qu'il renferme.
Effectivement la série traite un sujet réaliste qu'est l'abus d'autorité parental, exploiter d'une main de maître sous toutes ses formes il permet à l'anime de prendre une envergure plus mature qu'elle ne l'était au départ. Malheureusement ce sujet est toujours d'actualité de nos jours, mais dans SANKAREA vous ne le verrez pas de la même façon.
Vous serrez témoins de l'affection toute particulière que porte un père à sa fille...
C'est justement ce point qu'il faut retenir, la profondeur de la famille Sanka est tous bonnement l'atout majeur de la série.
POURQUOI CETTE FIN ?
Je n'ai pas pour habitude de prendre en compte la bande-sonore lorsque je critique, mais là je suis obligé d'en parler. J'ai remarqué un cruel manque d'ambiance lors des révélations de l'épisode 11. Le studio à probablement voulut valoriser le jeu des acteurs au profit de l'ambiance musicale, à moins que ce ne soit une erreur...
Dans tous les cas cela ne joue pas en sa faveur puisque l'on se retrouve avec une scène dépourvut de dramatique. Mais là n'est pas le problème, j'ai cet horrible goût d'inachevé dans la bouche car la fin n'aboutit à RIEN. Le minimum pour conclure est qu'elle lui avoue au moins ses sentiments, à la place on est laissé dans l'ignorance sans en comprendre les réels raisons.
Une seconde saison est obligatoire sinon cet anime est une perte de temps des plus frustrantes.
CONCLUSION
SANKEREA est un anime qui a tout pour plaire mais faisant partie de cette mode des adaptions qui ne se suffisent pas à elles-mêmes laisseront sceptiques plus d'uns.