Loveless est un yaoi. Je ne l'ai pas connu comme tel à l'époque. Je pense que c'est tant mieux, je ne l'aurais pas regardé en temps normal. Néanmoins, il s'agit là d'un de mes plus grands coups de cœur de toute la japanimation.
Ritsuka, tu es si mignon et si fragile
Toute l'histoire tourne autour du personnage de Ritsuka, jeune collégien dont le frère a été assassiné par une mystérieuse organisation.
Ritsuka est un personnage génial, comme il y en a trop peu dans le paysage de la japanimation. Jeune, frêle, perdu et détruit, il va s'attacher à Soubi pour ne pas sombrer.
Si la relation entre les deux hommes est ambiguë, il ne faut s'inquiéter, elle n'ira pas très loin, ce qui rend la série plutôt abordable par toutes sortes de spectateurs.
Ritsuka, tout en hésitation, va mettre un doigt sur ses peurs et va tenter de les surpasser. Si l'on devait résumer rapidement l'histoire de Loveless, c'est le récit d'un petit garçon qui cherche à se construire une identité dans un monde où la confiance a disparu.
Tout en douceur
Tout dans cet anime est doux. Le ton employé, les couleurs. L'animation, même si elle perd inévitablement un peu de la douceur du trait original, tente de s'y accrocher.
La musique, absolument magnifique, berce la totalité de l'anime. Et pour une fois, c'est la musique présente au sein de la série qui surpasse celle plutôt banale quoi qu'agréable tout de même des génériques.
La réalisation et le cadrage sont doux, et peuvent se montrer plein de sensibilité. Dommage que tout l'anime ne soit pas au niveau du dernier épisode, véritable chef d'œuvre.
En somme, Loveless vous fera rire, vous fera pleurer, et surtout vous donnera une belle leçon de vie, tout en finesse et en délicatesse. À voir de toute urgence !