Sengoku Basara est ce qu'on appelle une bombe !
Sans se soucier de construire une intrigue subtile, l'introduction annonce la couleur. Le premier épisode nous lance dans un environnement chaotique mais très caricatural.
Le format est parfait. En effet, les douze épisodes nous narrent ce pur divertissement à merveille.
L'enrobage historique n'est qu'un prétexte. Les clichés sont légion et nous montrent à quel point les instigateurs du projet ne se prennent pas au sérieux.
Par conséquent, on a le droit au vil et ambitieux Maître du Mal (emmené par un Norio Wakamoto dément), à plusieurs relations de maître à élève ainsi qu'au bad boy de service prêt à tout faire sauter : j'ai nommé Date Masamune.
Un autre ingrédient: la réalisation. L'animation, la finesse du dessin et le grandiose des décors servent admirablement bien le cocktail explosif qu'est Sengoku Basara.
La bande son déjantée et le plaisir manifeste pris par les comédiens de doublage y contribuent aussi grandement.
Beaucoup d'autres férus d'animation japonaise, un tantinet snobs, vous diront que Sengoku Basara est vide d'intérêt de par l'absence d'un scénario complexe et novateur. Si cela vous freine, n'insistez pas. Sinon, foncez !