Je suis tombé sur cette série par hasard. Fan de séries comiques super-deformed, je me suis lancé.
La nullité extrême du scénario permet aux auteurs les délires les plus fous. Une galerie de personnages délirants, des parodies poilantes sur fond d'histoire d'amour compliquée entre un homme et une sirène. Et hormis quelques séquences/épisodes un peu ennuyeux car le scénario semble alors se prendre au sérieux, ce cocktail est détonnant.
La force de Seto no Hayanome réside dans sa maîtrise des différents styles de dessins. On passe d'un design shôjo insipide à du très bon super-deformed toujours bien placé en passant par des séquences rappelant Ken le Survivant avec des traits bien plus réalistes. Du coup, le visuel participe au comique et remplit parfaitement son rôle.
Continuons par les personnages. Entre le baraqué limite robot blond balançant des "I'll be back" sur fond de thème musical des Terminator, le père de Sun, yakuza complètement fêlé et irascible, cherchant à tuer son futur gendre par tous les moyens, en passant par l'homme-poisson gosse de riche mais agoraphobe qui a besoin d'un scaphandre de la NASA pour se déplacer en plein air, le potentiel de fou rire est hors du commun et garanti.
Avec une mention spéciale au personnage de Saru, complètement crétin et ses séquences Grand Sage Pervers.
La série offre aussi des séquences parodiques où tous les genres en prennent pour leur grade : le shônen et le yaoi, le phénomène lolita pop star, les films occidentaux, les films de samurai, j'en passe et des meilleurs. Le summum est atteint par la guéguerre entre les fans de Sun et ceux de Luna qui est présente tout au long de la série et qui transforme à un moment donné le collège en monde post-apocalyptique à la Ken/Akira/Mad Max (oui oui tout mélangé)...Énorme fou rire.
Le final est d'ailleurs un mélange de ce qu'il y a de meilleur dans la série au niveau parodique.
Bref Seto no Hayanome c'est du rire en barre dans un genre qui n'est pas sans rappeler Gintama. Il faut aimer. Je conseille cette série à tous les fans du-dit genre. Une bonne dose à prendre entre un épisode de Gunslinger Girl et un repas chez belle-maman...