Shingeki no Kyoujin - Les Titans c'est bien, le reste...

Avant de débuter quoi que ce soit je précise que tout ce qui va suivre n'a absolument rien d'objectif, puisqu'il m'est complètement impossible de dire les choses de cette manière-ci.

Déjà resituons-nous la situation, si vous le voulez bien, SNK est le fameux monstre de l'année 2013 qui a fait germer autour de lui toute une génération de fana. C'est pourquoi on est en droit donc, d'attendre le maximum de sa part, sans que la série fasse un faux bond tel le pétard mouillé.

Pas d'inquiétude, SNK rempli parfaitement sa tâche, que nenni le contraire. On a droit au concept des Titans sympathiquement original dans le milieu japanimesque, un scénario rempli de secrets sur leur univers déjà ô combien intéressant, et (plein...) de combats épiques stylisés.
Et en prime, une excellente réalisation qui met à plat ventre la quasi-totalité des productions actuelles.

«Mais alors où est l'arnaque ?»

Surpris, je n'ai pas évoqué le moindre protagoniste. Normal puisqu'il est relativement difficile de les considérer comme des atouts. Car oui, si vous vous attendiez à des faiseurs d'actions qui en jettent, vous pouvez d'ores et déjà passer votre chemin. Ici les héros sont fades, peu marquant, et s'apitoient sans cesse sur leur sort. À la limite, Mikasa peut échapper au massacre avec son physique de naïade et sa badassitude, sauf qu'une seule démarcation sur plusieurs principaux, ça fait cher le vide (mais qui me tire quand même les cheveux à ne jurer que par Eren au lieu d'agir indépendamment). Pour cause, le plaisir que j'ai eu à suivre l'aventure aux cotés d'Eren, Armin etc.. était assez décevant. Ajoutez à cela des dialogues à longueurs interminables avant les phases de bastons et quelques promesses dans le vent (elle est où la cave du papa... ?).

Après ce ramassis de propos à demi-mesure ne s'applique que dans un cadre à titre personnel. Rien de plus.

Le constat fait que c'est plutôt avec patience que j'attends cette seconde saison qui, je l'espère, saura davantage me prendre au jeu, sans tomber dans l'excès et la surenchère liés à la popularité croissante qu'apporte cette adaptation à la saga.