Critique de l'anime Sisters of Wellber

Suite de mon retour dans le monde de l’animation avec cet anime qui trainait chez moi depuis un moment.

L’histoire en soi n’a rien d’extraordinaire. C’est la fuite de deux jeunes femmes que tout oppose et qui se retrouvent mêlées à quelque chose qui les dépasse, comme la rencontre entre deux niveaux sociaux, qui ne devaient pas se côtoyer. C’est l’occasion de faire un petit topo sur la carte du monde dans lequel se déroule l’aventure, d’expliquer sans lourdeur les relations entre les souverains et de montrer différentes villes, aux lois diverses et aux problèmes divers (ben oui, tout n’est pas rose quand même. C’est pas le monde de Barbie non plus), tout en incluant une enquête policière (mal employée par contre). Oui, cette première saison est très tournée vers la politique et les conséquences de chaque choix. Car après tout, c’est le thème central dépeint ici. Mais heureusement, ce n’est pas trop lourd, sans être non plus trop débile.

Mais l’intérêt premier de l’anime est de voir une princesse, ignorante et un peu stupide, découvrir le monde qu’elle n’a jamais vu que de sa fenêtre ou sur tableau. Cette innocente jeune fille s’ouvre sur le vrai visage de son monde, par obligation au début puis par réel envie. L’évolution se fait progressivement, naturellement je dirais même, et ne choqua pas. Son voyage diplomatique n’est pas de tout repos et elle ouvre ses yeux sur une réalité qu’elle n’envisageait pas, ou de manière très lointaine. Il faut dire qu’elle voyage avec une voleuse, une fille du peuple, dégourdie mais pas très intelligente, bien plus calée en combines foireuses qu’en culture. Elles apprennent l’une de l’autre avec quelques moments… mignons (non pas cul-cul, mignon oui).

La fin n’a rien de surprenant. On s’y attend même si on a le droit à quelques « rebondissements » (le mot est un peu fort mais j’en vois pas d’autres). Bon, ce n’est qu’une transition en attendant la seconde saison. Pas de suspens, pas de critique en hurlant à la fin ouverte. Il y a une 2ème saison. Mais revenons à la fin en elle-même. Elle conclut bien la course contre la montre, sans fausse note, ni bémol, même si elle peut paraitre un peu facile mais c’est dans la lignée du reste. On sait au moins où on va, comment ca va se terminer, il ne restait plus qu’à remplir au milieu ^^

Les personnages sont assez communs. Rita est la princesse de base, innocente, naive, pas idiote mais pas éveillée, elle montre quand même une véritable volonté et sait prendre les choses en main ou du moins, réagir sans trop faire de catastrophe. Tina est la débrouillarde par excellence. Un problème? Elle va te le résoudre mais pas forcément de manière très fine ou légale. Elles forment un duo convaincant, pas original, bien au contraire, mais ca passe toujours. Sisters of Wellber n’a pas cherché à prendre trop de risques mais les bases sont là et solides. Le meilleur personnage est Galahad (j’aime bien son nom en plus ^^) car il est le plus travaillé. C’est le genre de protagoniste qui peut tout faire et peut changer de voie sans qu’on s’y attende (ou au contraire, de ne pas changer alors qu’on l’attendait). Ma seule question est: que vient fait un tank qui parle dans cet anime? Là, par contre, j’ai vraiment pas compris.

Le chara-design est bon mais là encore, sans fioriture. C’est fluide, joli, coloré (c’est le moins que l’on puisse dire) mais ca marche. Je ne m’attendais pas non plus à une révolution. Je ne voulais simplement pas être déçu par l’ensemble. Alors mission accomplie. Pour la musique, l’opening et l’ending sont très différents mais très réussis dans leur genre. Le premier est plutôt musique classique, avec un clip pas trop mal. L’ending est plus rythmé, plus commun, mais je l’ai préféré. Oui, j’ai toujours eu une préférence pour les morceaux un peu rythmé ou alors, il fallait hausser le niveau de l’opening. Enfin, on ne va pas se plaindre, c’est déjà bien d’avoir de la bonne musique et pas des thèmes nuls à c****.

Pour conclure, Sisters of Wellber est un anime qui se regarde vite mais qui ne casse pas des briques non plus. J’ai passé un bon moment de divertissement devant mais il ne fera jamais parti de mon top 10.