Effectivement, le rapprochement avec K-ON est inévitable : prenez les mêmes héroïnes, même caractères, même chara-design, et mettez-les à une époque où la guitare électrique n’existe pas encore : vous obtiendrez Sora No Woto ! La mélodie du ciel ~
Blague à part, ce que je dis là n’est absolument pas un point négatif, au contraire, je suis là pour rehausser la moyenne. Le seul point creusé dans K-ON est les personnages : si vous les appréciez, leur style et comportement d’adorables gamins insouciants, Sora no Woto ne peut déplaire.
Bol d’air frais, c’est comme cela que je caractérise cet anime, puisqu’à la manière de K-ON, on suit la petite vie d’un groupe moe de fillettes pré-pubères (pour la plupart) qui va découvrir les merveilles de la vie. Les décors sont sublimes (genre paysages traditionnels, ruraux), les petites intrigues indépendantes sont mignonnes et reposantes (la plupart des épisodes s’apparentent à des tranches de vie qui laissent un peu de côté le thème principal), on retrouve une place primordiale donnée à la musique (à défauts de solo de guitare endiablé, on prend une trompette).
Mais quel est ce thème principal ? Il entre un peu en contradiction avec toute cette atmosphère lénifiante : c’est la guerre. Les cinq filles sont en effet des militaires qui doivent défendre leur ville des éventuels assauts de l’ennemi (soit presque aucun puisque ladite ville est un parfait trou paumé).
Mais les gamines n’ont pas du tout un sang de guerrières, même si elles doivent parfois s’y forcer : elles veulent juste la paix dans le monde et que tout le monde y soit beau et gentil (ben oui, c’est un anime). L’héroïne d’ailleurs s’est engagée uniquement pour apprendre à jouer de la trompette gratuitement. Futée la gamine.
On a finalement une vision très clichée de la guerre (12 épisodes ne permettent pas de trop développer), voir manichéenne (le peuple de gentils soumis et terrifié contre les généraux assoiffés de sang), même si tous les noms ont été modifiés pour préserver l’anonymat des personnalités suggérées ^^. Et tout l’intérêt est la façon dont cela se termine : l’anime reste bon enfant.
Par crainte du spoil despotique, je ne révèlerais pas un fait qui m’as beaucoup plu (et étonné, puisqu’on le découvre progressivement au fil des épisodes sans s’y attendre), mais globalement l’histoire ne se déroule pas simplement à une époque antérieure (ou ultérieure?), il y a quelque chose d’original derrière cela qui brouille un peu le contexte spatio-temporel. Cela reste à l’imagination de chacun et votre manière de regarder cet anime.
Il y a deux épisodes bonus : un qui peut se situer entre le 7 et le 8, et un deuxième après l’épisode final.
Les musiques, forcément, sont très belles et dans l’esprit de l’ambiance délassante. L’Opening est vraiment séduisant j’ai trouvé, tant pour la chanson que la représentation.
Bref, un concentré de détente ; l’idéal en période de partiels….