Dubitative! C'est ce qui me vient à l'esprit une fois l'animé terminé. Je préviens tout de suite, je suis une ignarde sur la saga Ken le Survivant, je ne connais absolument pas les mangas. C'est donc sur de très lointains souvenirs de la série des années 80 que j'ai voulu découvrir cet animé. Honte suprême, j'avais pas capté qu'il racontait l'histoire de son oncle. Lorsque j'ai vu Kasumi Kenshiro en costard cravate, prof d'une école privé pour jeunes filles, je me suis dit il y a un problème.... J'assume !!!
Pourquoi dubitative? Parce que j'ai l'impression que les auteurs se sont auto-parodier avec:
Hey les potes de CDZ, vous pleurez comme des fontaines lorsqu'on parle d'honneur entre vrais mecs, bah moi aussi ! Sauf que moi, j'utilise le mot magique «ponyo», sinon j'appuierai pas autant sur nos glandes lacrymales (biologiquement aussi nombreuses que les femmes, précision oblige),
Comme je suis l'héritier du Hokuto jsais plus quoi, c'est moi le plus fort. Vous les 2 héritiers de machin truc et Hokuto bidule chouette (ça finit par Ken) vous ne pourrez jamais m'égaler. Z'avez pas vu mon jeu de jambe à la Bruce Lee, hein! Mais le top c'est mon «terrible» cri débile que je pousse quand je te fous ma méga attaque. Ben quoi, je te rappelle que t'es doté de 309 points vitaux...(chapeau au doubleur japonais, grâce à lui j'ai gagné des minutes de vie tellement j'ai ri). Et cerise sur le gâteau, t'auras droit à ma petite leçon de morale sur l'essence des arts martiaux façon petit scarabée, tellement je tchatche trop bien...
Vous l'avez compris, les combats ne sont pas super tops. Un comble! Rassurez-vous l'honneur est sauf avec le célèbre «tu ne le sais pas encore mais tu es déjà mort...» (de rire pour ma part). Ah j'ai failli oublier, 2 nouvelles techniques celle de la fourchette et du bol de nouilles, imparables !
Vous allez me dire, eh nénette pourquoi tu regardes ça alors? Bah pour l'histoire d'amour, voyons.
Un gars bodybuildé qui fond juste pour UNE femme et là c'est mon côté midinette qui parle. Justement la réussite graphique est sans conteste le personnage féminin Yu-Ling, l'unique amour d'oncle Ken. Elle est magnifique avec ses très beaux yeux. Les décors, les costumes, l'atmosphère de Shangaï des années 30, le moine taoïste, les clins d'oeil yaoi ne sont pas trop mauvais. De plus, j'ai apprécié en toile de fond le thème du racisme, les prémices de la guerre sino-japonaise, l'histoire n'est pas si inintéressante que ça.
J'avoue ce qui m'a permis d'aller au bout de la série, c'est le côté comique. En effet, les auteurs ont voulu donner un côté plus humain à Tonton Ken. Du coup il se la joue Clark Kent avec ses petites lunettes. Ils lui ont donné, sans vergogne, le nez de Jean-Baptiste Grenouille et le côté tout à fait désinvolte de Cobra, en remplaçant le cigare par la cigarette. Malheureusement à trop vouloir jouer dans le registre humour, l'histoire est trop obstruée par des méchants complètement ridicules et des adversaires sans saveur. D'ailleurs l'animé n'a pas marché, je comprend pourquoi. A noter, 2 personnages français très loin de l'image de séducteur des shojos.
Un dernier point et j'arrête. Les gars, je sais que vous aimez vous targuer de la «partie noble» de votre corps (copine espagnole qui m'a appris cette expression) mais à ce point là. Je dirais simplement à Hokuto bidule chouette, arrête de t'astiquer le manche, contente-toi de satisfaire une femme et on en reparlera. Du côté de Kenshiro, ne jamais oh jamais faire ce qu'il fait à Aya Kitaoji.
Les exploits de Messi du Barça ou le championnat de foot espagnol vous intéressent pas, vous avez pas envie de deviner le pichichi du jour, vous voulez vraiment perdre votre temps mais rire un bon coup, alors bienvenue à toi ponyo!!!