Critique de l'anime Sôten no Ken - Fist of the Blue Sky

"Non mais ils ont fait quoi là ?!"

Comme vous l'aurez compris, j'ai été très surpris par cette série reprenant le filon de Ken le survivant (Hokuto no Ken pour les puristes), Malheureusement, ce n'est pas dans le bon sens et la pilule est vraiment dure à avaler. Etant fan de la toute première série et surtout de sa version manga qui est absolument splendide, je n'arrive pas à comprendre comment il est possible de tomber aussi bas avec ce nouvel opus.

En effet, hormis le chara design et particulièrement celui des personnages féminins qui est vraiment sublime, cette série surprend par la médiocrité de son animation. Les combats, censés être un point fort dans ce genre d'anime, sont à peine plus digne qu'un vieux jeu vidéo tel Alex Kidd sur Master system, c'est vraiment lamentable! Et je ne vous parle même pas des cris style ''TATATATATA!!!'' où les gars ouvrent même pas la bouche pour les faire....

L'histoire quant à elle manque tellement de sérieux, les grands méchants (les boss) sont tellement des lopettes innommables, que cette série pourrait se classer dans le genre "comédie". Il y a vraiment des passages tordants et il faudra aller jusqu'à l'avant dernière scène du dernier épisode pour en tomber à la renverse.

Allez, je vous la fait sans trop spoiler pour ne pas vous casser le suspens: on est en pleine scène de romance vraiment émouvante quand un ennemi surgit et se fait méchamment éclater la tête contre un mur, puis la scène retombe immédiatement dans son flot "eau de rose" comme si de rien n'était. Chapeau bas pour le final, il faut franchement le voir pour le croire!

Je crois qu'il me faudra une bonne semaine pour me remettre de ce désastre animesque, bien qu'il m'ait bien fait marrer. Allez un point pour les jolies filles et un autre pour la rigolade. Pour les veinards qui découvrent l'univers de Ken le survivant avec cet anime, oubliez-le, tournez vous vers la bonne vieille série et surtout sur le bon vieux manga qui est encore mieux.

"Allez, Messieurs Tetsuo Hara et Yamaguchi Yoshihiro, entre-nous.... C'était une plaisanterie? Hein?"