Star X Otaku : le mariage improbable ?

[Voice-over] Alors ça commence par un opening rose bonbon qui spoile l'ensemble de l'histoire.
J'ai horreur de ça. Je me demande bien pourquoi les Grecs Anciens aimaient qu'on leur déballe tout avant de jouer une pièce ?! M'enfin, ayant eu l'occasion via ma famille de lire pas mal de scénarios, je soupire et regarde la suite...

Music : Elle devait bien coller à l'histoire, car je ne l'ai pas remarquée.

Scenery & character design Les dessins sont superbes (hormis ceux d'un certain apprenti mangaka). Un effort tout particulier a été porté sur les yeux des personnages, et j'ai éprouvé une véritable fascination pour les fameux yeux du protagoniste androgyne, Sena Izumi.

Story : Tout commence par un mariage, un faux mariage, pour les besoins d'un spot publicitaire. Le damoiseau d'honneur tombe sous le charme de la damoiselle d'honneur, et tous deux se retrouvent dix ans plus tard pour tourner un anniversaire de cette publicité. Sauf que la damoiselle était en fait un garçon, qui a inopinément remplacé l'actrice-enfant désignée pour le rôle... Ce qu'ignore l'autre petit garçon devenu grand et célèbre, Ichijô Ryôma.
Forcément, les malentendus et rebondissements surgissent à point nommé, et l'humour est omniprésent. Cela aboutit à une jolie romance, où les scènes érotiques sont rares et pudiques.

Casting : Ah, Sena, la famille de stars au nom si transparent. Difficile de ne pas craquer pour ces personnalités classiques mais chaleureuses. Izumi, c'est la brebis égarée que maman, papa, frérot, et maman II (Rei, l'agent-nounou) s'efforcent de ramener dans l'axe des caméras. Mais Izumi préfère jouer les otakus. Bon Dieu, que je me suis reconnue en lui, côté kawaïï en moins - et j'espère ne pas dessiner autant comme une patate que lui. Je n'ai jamais connu une telle pression, mais je trouve que cette série dépeint bien le côté marginal du monde du spectacle, bien qu'il en montre surtout le côté paillettes de sucre ; j'ai apprécié les accents portés sur le rythme de travail harassant des intermittents, passablement moins le côté nunuche du trio HMC (pour Habillage-Maquillage-Coiffure), m'enfin nous dirons que les clichés ont la vie dure.
Avant que cette critique ne se transforme en tout autre chose, revenons à l'autre héros de l'histoire, Ryôma. Jeune, beau, célèbre, riche, tous les éléments sont là pour qu'il ait un minimum d'arrogance pour le rendre détestable... Que nenni ! C'est juste l'homme idéal, car il est attentionné, humble et romantique par-dessus le marché. Et il sait prendre les devants, sans quoi il serait rapidement devenu insipide.
Bref, véritable coup de cœur pour tout ce joli monde, des silhouettes aux premiers rôles.

Terms & conditions : "[Dans un monde libre et civilisé], il n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a point de consentement." [Except in TV show]
"Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie." [Go on TV stage]

[Voice-over] : <cite="Izumi" title="LoveStage!!" lang="jap">NON MAIS, ON N'EST PAS DANS UN YAOI, TOUT MAIS PAS CAAAAAA ! </cite>