Je laisse tout de même mon avis qui est à peu près le même que Soul @ngel. Donc je vais présenter d'autres arguments pour ne pas répéter.
Il est vrai que la première fois que j'ai vu ce dessin animé, j'ai été un peu surprise par certains détails "kitch" : les roses qui tournent sur les coins de l'écran, le jeu d'ombres chinoises aux propos plus qu’énigmatiques…
Il faut trouver des défauts à Utena ? Ca me fait mal au cœur, mais allons-y !
-On retrouve quelques scènes répétitives. Par exemple, lorsque Utena rejoint l’arène aux duels, ou quand l’épée de Dios apparaît. Mais franchement, moi, je ne m’en lasse pas, d’autant plus qu’une musique différente agrémente chaque duel ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des animes qui changent de musique ?
Par contre, la présence de deux épisodes de récapitulation des duels d’Utena est assez pénible. Alors prenez votre télécommande et passez à la suite !
-La fin… Alors là… Je n’ai RIEN compris… Enfin, j’ai un peu compris parce qu’il se trouve que je possède la version manga papier à la maison… Mais pour les autres, et bien je vous souhaite beaucoup de courage et d’imagination…
- La symbolique abonde dans cette série. Alors, deux solutions pour vous : soit vous regardez la série au premier degré, soit vous vous armez d’un dictionnaire des symboles et de quelques livres de psychanalyse !
A part ça, il n’y a vraiment rien à dire. J’ai énormément ri, j’ai aussi beaucoup pleuré (et Dieu sait que c’est difficile de m’émouvoir) devant ce conte de fées moderne.
Les personnages sont tous sympathiques. Même lorsqu’ils sont
« méchants », on nous explique les raisons de leur méchanceté, ce qui les rend de suite plus sympathiques et montre leur profondeur psychologique. Cette ambiguïté se retrouve notamment dans les personnages masculins : Saionji, Touga, Mikage.
La variété des personnages est aussi un point fort de la série, ce qui permet à ce manga d’être énergique. Il n’offre aucun temps mort (ou presque).
Le problème de la série Utena, si l’on veut un tant soit peu la comprendre, c’est qu’il faut la revoir plusieurs fois. Mais qui s’en plaindrait ?