White Album est une série que je ne conseille à personne. Cette première saison se résume pour moi en un énorme malaise. L’ambiance est terriblement insipide et morose ; le spectateur est plongé dans un cauchemar involontaire. Le rythme est lent et on n'arrive pas à entrer dans l'univers tellement la série pêche à tous les niveaux.
Un "héros" complexé, attardé et chiant est entouré d’une ribambelle de demoiselles. On subit les évènements selon son point de vue et c’est très pénible car tout ce qui l’entoure ne semble avoir aucun sens pour un personnage qui se retrouve sans cesse dépassé tellement il est coincé dans son petit univers, ses propres problèmes. Touya est vraiment à baffer ; ses actions sont toujours décalées et il ne parvient pas à appréhender son entourage. Les demoiselles sont trop étranges pour que l’on s’attache à elles. Comme White Album est l’adaptation d’un eroge, il fallait bien toutes les placer dans la série mais leur attachement à Touya est souvent inconcevable et on a vraiment du mal à voir où les scénaristes veulent en venir tellement l'histoire est décousue et le rythme lent...
Le spectateur est plongé dans une lente psychose avec une ambiance sonore déprimante et une trame souvent incompréhensible... Pour ne rien arranger, la réalisation est vraiment déplorable. Si les premiers épisodes promettaient, la scène entre Mana et Touya durant le dernier montre clairement que le studio avait atteint les limites du budget. Le personnage ne ressemble pas à lui-même d’un plan à l’autre, c’est dire…
Ce qui m’a fait persévérer, c’est le manager, Yayoi, une femme mûre et irrésistible mais manipulatrice et amorale qui séduit grâce à son charme, son regard froid et profond. Ce n'est pas suffisant pour que j'attende la seconde saison qui débutera en automne. On voit clairement que l'adaptation utilise les plans d'un eroge sans pouvoir aller au bout des choses... C'est bizarre et déroutant... Un calvaire.