Critique de l'anime Yokohama Kaidashi Kikô - Quiet Country Cafe

Magnifique. Original. Poétique.

Si l'on devait résumer en trois mots l'oeuvre d'Ashinao, ce sont sans doute les trois mots qui viendraient le plus à l'esprit. l'univers se situe dans un monde futuriste, post apocalyptique même, les eaux ayant englouti une bonne part de la planète. Vous vous attendez à une copie de Gunm croisée de Waterworld. Et bien non, c'est pas ça. C'est inclassable, QCC reprend là où s'était arrêté le premier volet de deux OAV de YKK - un 3ème volet de deux autres est prévu courant 2006-07 - ; Kokone part en voyage à la découverte d'un monde qui, loin de sombrer dans le chaos, est traité comme une sorte d'Amélie Poulain de l'Animation. Voir ce truc vous remontre le baromètre moral de quelques degré, et si j'ajoute que le dessin colle plutôt bien avec la merveilleuse oeuvre de l'auteur, on approche la perfection.

Pourquoi 8 seulement alors ? Et bien parce que ces deux OAV tranchent dans l'oeuvre de Ashinao, par choix - on aurait préféré une autre vue de l'univers façon "Ah my Goddess TV" qui s'éloigne de l'oeuvre "papier" et réinvente l'histoire tout en lui restant assez fidèle.

Je conseille de lire l'oeuvre papier avant de s'intéresser à l'animé. C'est presque impératif, sinon vous risquez de passer àcôté en vous disant, y a rien là-dedans...

Et en fait, dans YKK, il n'y a rien dans le scénario et tout à la fois dans l'amabiance de la série, qui s'éloigne d'un trame structurée pour laisser place à une véritable poésie en manga. C'est unique, c'est fascinant, et c'est l'un de mes gros coups de coeur en papier. En "animé", c'est une illustration... dispensable, pour les fans.