Une petite gemme oubliée.
De nos jours, nous sommes habitués à l'ère des graphismes par ordinateur, à des séries de plus en plus sublimes, où la fluidités des mouvements rivalisent avec la richesse des décors et des effets lumineux. Dans de telles conditions, de nombreuses séries plus anciennes et aux graphismes plus ingrats partent avec un sérieux handicap: qui voudrait revenir à des arrières plans à peine travailler, à des visages simplifiés en quelques lignes ou à la glorieuse tradition du remploie d'un même plan en boucle sur plusieurs épisodes? Les productions du début des années 2000, à l'époque de la transition entre le crayonné et l'ordinateur, sont celles qui souffrent le plus de ce défaut, les condamnant [...] Lire la critique