Coup de gueule : devoir sortir affronter les monstres du dehors pour aller rendre un dossier de réinscription... L'épopée fut longue, peuplée de personnages pittoresques et d'incidents. J'ai réalisé ce trajet quatre fois en trois jours : il était incomplet, puis j'avais oublié des photos, puis la %!? de CPE ne m'avait pas prévenu que c'était fermé après 16h...
Coup de coeur : Enfin, aujourd'hui, AUJOURD'HUI, quel jour on est... heu... jeudi, JEUDI *nombre à insérer" juin 2006, j'ai rendu mon dossier.
Mais surtout, en allant sur le chemin, en me trottinant avec difficulté, en traînant les sabots, j'ai rencontré deux filles de 12 ans. Je vous vois déjà penser "le gros dégueulasse!" mais non, vous faites fausse route. Je trottinais donc, l'une de ces filles fait un "miaou" à mon passage, de façon moqueuse (du moins c'est l'interprétation que j'en tirai). J'ai continué mon chemin, ignorant cette moquerie sans gravité. Mais je me décide ensuite à me diriger vers le trottoir opposé, et à faire demi-tour, de façon à être au même niveau qu'elle. J'entends ensuite un "mongol". QUEL NE FUT PAS MON ETONNEMENT ! Je regarde, aucune personne avec un air asiatique sur un cheval dans une steppe, aucune personne tout court... Ca doit être pour moi.
Je rejoins donc le trottoir, je suis déjà énervé par le fait de devoir sortir, ça me gave méchamment. Une fois sur le trottoir, je lui DECOCHE UNE PATATE HAHAHAHAH O_O Je suis maigre comme type (1.75m pour 54 kg), mais ça me fait des poings ricains naturels les os des mains. Un coup de poing alliant vitesse et force. Et quand j'ai vu son visage crispé par la tritesse et l'EFFROI O_O OUI MES AMIS, l'EFFROI, eh bien j'ai ressenti l'un des plaisirs de la
perversion dont parle Edgar Allan Poe (
Les histoires extraordinaires et les
Nouvelles histoires extraordinaires, avec une traduction de Baudelaire... je vous conseille fortement ces deux livres). Quelle jubilation ! Certes brèves, mais intense. Oui mes amis, le Diable a pénétré mon âme, embrasé mes yeux et serré mes dents, et j'ai déclaré, fier comme un tyran qui asservit les peuples : "si t'es encore là quand je reviens, je te DEFONCE", avec une voix profonde, une voix GUTTURALE, la voix ... DES ENFERS.
Enfin voilà après je courais vraiment plus vite, ça m'a soulagé tout ça.
A mon retour les deux n'étaient plus là, sinon j'aurais bien dit à la pisseuse qui s'était prise pour une reine : "JVAIS T'METTRE A MORT", pour lui faire peur, je vous rassure.
NON JE NE SUIS PAS VIOLENT