Bien sûr, je pense la même chose.
Tout comme l'animation japonaise et le manga, le jeu vidéo est violent, sexuel et niais, un mélange plutôt malsain d'ailleurs (et qui donne sur des pratiques particulièrement préoccupantes : la pédophilie, par exemple, qui est une sorte de mixage des aspects cités précédemment). Je prends à témoin des jeux comme Killer Seven ou Gran Theft Auto : l'un par son visuel saturé de couleurs (donc agressant) et par sa violence diffuse, l'autre par ses massacres sans profondeur.
Le jeu vidéo ne permet pas à des talents comme le peintre Yoshitaka Amano ou le dessinateur Shirow Miwa d'exprimer pleinement leur art : je ne connais aucune tentative dans le domaine pour Miwa, mais Amano a élaboré l'esthétique de plusieurs Final Fantasy, et pourtant ces derniers brillent par leur fadeur. Final Fantasy VI est un gigantesque amas de petits carrés, bien loin de retranscrire toute la noirceur et toute l'amertume des dessins d'Amano.
Le jeu vidéo est violent, certes, mais complaisant dans sa violence. Et sa violence n'est pas artistique. En fait, le jeu vidéo est un embryon. Il n'a pas encore ses Baudelaire, Beethoven, Kubrick, Kurosawa, Delacroix ou Melville. Mais le problème, c'est que ses premiers balbutiements sont monstrueux de bêtise et d'idées sales.
Je pense qu'il faudrait brûler tous les jeux vidéo et toutes les consoles, et interdire des entreprises comme Nintendo, Ubisoft, Electronic Arts ou encore, plus pressant, Capcom (Resident Evil, Killer7) et Take Two (GTA, Manhunt).
MORT AU JEU VIDEO !!!!!!!
A noter que les jeux vidéo au pluriel, vidéo est invariable, et aussi que les deux mots ne sont pas reliés par un tiret