Je confirme, c'est bien un manga et non un manwha. Certe réalisé par des coréens, mais l'éditeur reste japonais. A partir de là, c'est l'éditeur qui a le pouvoir. Notons que si un auteur publie quelque chose, c'est l'éditeur qui est poursuivie. Bref, trêve de blablatage, quand on aime, c'est surtout le bouquin et pas les étiquettes.
Alors Shin Angyo Onshi, quesque c'est? Une pure merveille, point fin... point à la ligne.
Je trouve la qualité des éditeurs Pika de mieux en mieux. Rien qu'avec Chobits, on pouvait applaudir Pika pour répondre aux attentes des lecteurs et de ceux qui l'achéte, contrairement à Tonkam par exemple. Les quelques pages couleurs au début de chaque tome est quelque choses que j'estime vraiment comme un 'cadeau' plus qu'un dû car même sans ça, le prix pour le manga est trés justifié (non non, je ne bosse pas chez Pika, rassurez vous, juste que j'avais envie de mettre cet éditeur à l'honneur).
Tout d'abord, les premieres pages du manga nous montre clairement que Mun-Su, il ne fait pas dans la dentelles et tous les héros de shôjos n'ont qu'à bien se tenir. A côté de Mun-Su, ils ne sont que de vulgaires barbies qui se prennent pour des associables qui se la pétent mais qui ne pétent pas plus haut que leur cul.
Ce personnage original et haut en couleur par rapport aux manga que j'ai pu lire, représente l'un des personnages que j'apprécie le plus. Ce anti-héros presque antipathique et qui marche sur notre corde sensible à nous demander 'j'l'aime, j'le déteste, j'l'aime, j'le déteste, etc...' mais qui au final, on ne peut s'empêcher de dire 'Whaou, quelle classe!'. Parceque oui, Mun-su, il a la classe!
Aprés, son Sando (lisez le manga si vous voulez savoir s'que s'est
, en plus d'être jolie, a elle aussi la classe (chose qui reviendra souvent à vos lévres lorsque vous lirez ce manga). Mais ce personnage n'a pas que la classe ou le physique, mais posséde également tout un univers. Tout autant Mun-Su est le héros, tout autant ils ne peuvent se dissocier tellement elle gagne une place importante au fur et à mesure des tomes.
Ce qui est cool, c'est que via des mini-histoires que j'appellerai des one shot, on découvre à chaque fois des légendes coréennes plus belles et plus tristes les unes que les autres et où nos personnages évoluent avec la désinvolture qu'on connaît si bien au anti-héros.
Une notion qui se perd à mon sens au fil des tomes. On sent davantage une quête de rédemption, de pardon qu'un moyen plus subtile d'ammenner la chose. Ce qui est dommage pour moi quand je sais que c'était justement ce côté anti-héros qui m'avait finalement le plus plû.
Aprés, on a aussi des passages où on a le sourire facile, même si le tout est saupoudré d'une trame assez 'sérieuse' pour ne pas dire pesante. Chaque tome, tout chapitre amméne son lot de réflexions et de surprises. Et quand vous croyez avoir terminé le gateau, un autre apparaît un peu plus loin et ainsi de suite.
Quand je parle de réflexions, c'est surtout entre le bien et le mal, pas le côté obscur de la force contre le côté des innocents sauveurs de l'humanité. Non, plutôt de savoir quelle partie de nous emmerge le plus, et celle qui nous pousse à agir, et qui cette action est justement traduit comme bien ou mal en fonction des gens exterieurs (vous me suivez? lol). Puis aussi sur l'illusion et les faux semblants. Que les gens attendent trop les choses au lieu d'aller les chercher; mais qui s'aveuglent aussi d'espoir car beaucoup rêvent sans s'en donner réellement les moyens. La peur d'admettre parfois la verité pure et dure telle qu'elle est. On nous parle aussi bien de la faiblesses des hommes que de leur imperfection inévitable qui permet de changer le monde. Un seul théme qui traite une multitude de facettes différentes.
Le seul bémol reste les combats. Au début, ils sont supers, trop beau, trop stylé, tout ce que vous voulez; surtout quand le Sando se bat contre ****, c'est vraiment à pleurer tellement k'sé beau! Mais j'ai l'impression que ça se perd dans les deux derniers tomes. C'est un peu des pouvoirs un peu n'importe nawak. Bref, j'ai pas trop aimé le passage avec les Walbins et j'espere vraiment que les tomes suivants reprendront du poil de la bête.
Sinon, trés bon manga que je conseille vivement à toutes et à tous (car oui, j'me suis même surpris à constater qu'une amie avait adorer, comme quoi, faut jamais désesperer, les filles peuvent avoir bon goût aussi.
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