2024 est maintenant terminé.
"On fait l'bilan, calmement." Je ne m'en lasse jamais.
Une année qui a démarré dans la continuité de 2023 avec la suite de la diffusion de
Frieren et des
Carnets de l’Apothicaire qui déjà avaient imprimé l’année précédente d’une qualité sans précédent.
Les deux séries se sont finies sans surprise dans un délice animesque digne des grandes années. Et pour ne point bouder cette satisfaction, juste histoire de rester sur la même lancée Dungeon Meshi ou plutôt
Gloutons & Dragon est venu combler le manque sans se faire prier. Une excellente surprise que cette série, adaptée d’un manga de la décennie précédente, renommé en son temps qui méritait bien un bon coup de projecteur surtout sous la forme dans laquelle elle nous a été présentée. Une orgie mes ami(e)s.
On aurait alors pu se dire que 2024 allait être The Years, la fameuse, The One, le départ d’une ère glorieuse démarré l’année d’avant. Mais le soufflet retomba vite.
Mise à part quelques produits forts sympathiques, j’y reviendrai, l’année fut plutôt pauvre en tuerie.
On notera tout de même comme dit dans le précédent
bilan un bon retour à la fantaisie, continuité de 2023. Dans la fantaisie j’entends sans passer par la case
Isekai mais malheureusement toujours le plus souvent par la case Light Novel. Pour en citer quelques-uns nous avons eu droit aux aventures de l’homme squelette,
The Unwanted Dead Adventurer, pas désagréable mais fort oubliable, adaptée d’un LN connus par deux trois fans obscurs en cape rouge. Un petit
The Witch and The Beast à la production, disons-le, paresseuse, ne marquera pas grandement les mémoires, en se glissant parmi les adaptations de manga partiellement honteuses. Plus élevé en qualité
Wistoria relève un peu le niveau, malgré une narration vue et revue rattrapé de peu par sa tatanne. Bon en termes de fantaisie ça trainait dans le moyen moins, difficile en même temps avec des cadors en comparaison comme cités plus haut. Reste tout de même à souligner une certaine pauvreté dans les adaptations mangas qui ne font qu’intensifier la déception. On retiendra tout de même un
Maou 2099 qui par quelques pirouettes renouvelle le genre avec un récit rafraichissant, des personnages forts attachant, malgré encore une fois une production décevante.
Car 2024 est aussi une année de la déception. La dernière saison de
Tsukimichi avec son rythme haché termine la sympathie que j’avais envers cette Isekai.
Mashle n’aura d’ailleurs pas rempli ses promesses avec une adaptation relativement molle à peine sauvé par son générique mouvementé. Comment ne pas évoquer
Ninja Kamui qui en bon produit original
made in Adult Swim avait promis monts et merveilles pour finir en haut de boudin parsemé de 3D mal digéré. J'allais omettre le récit de S.F foiré
Metallic Rouge qui pareil termina toutes ses promesses une à une par un grand n'importe quoi scénaristique digne des plus grands nanars.
On a été gâté en nanar en 2024.
Les récits de
villainess n’y ont pas échappé, ayant tous été plus ou moins saccagés comme
Level 99 à l’animation aux abonnés absents,
Go Down In History au récit dépossédé de tout son intérêt, qui clairement ne restera pas dans l'histoire.
Loop 7 et
Surgeon Elise ne valent même pas le temps passé à poser ces lettres sur le clavier.
Pour ce genre là on repassera, on espère que 2025 le respectera.
En Isekai on a eu la tripoté,
like usual, avec quelques bons trucs et d’autres flatulences non assumées.
The Weakest Tamer malgré une production à la limite de l’indigence a su se faire une petite place avec un récit sincère. Le truc du gamin qui scanne les gens,
Appraisal bidule, bon, soyons sérieux, ça aidait à dormir.
Bye Bye Earth aurait pu être quelque chose, mais finalement cela est resté ce que s’était, un truc bizarre, fumeux à la limite du masturbatoire avec seulement une bonne musique pour la défendre.
Heureusement, pour relever le niveau, la troisième saison de
Slime a enjaillé une bonne partie de cette année. Six mois quasi non interrompu de Slimouche, une valeur sure, du bonheur assuré. On sait ce qu’on mise et on sait ce qu’on gagne. La deuxième partie de la deuxième saison de
Mushoku a aussi assuré le travail malgré un enthousiasme bien moins important que pour la première saison.
Re Zero revient et s'arrête aussi brusquement, il en va de même pour
Danmachi, donc on n'en parlera pas cette année, petits moments de plaisir outrageusement disséminés et aussi vite arrachés. N'oublions pas aussi de parler du retour du Roi, de l'infâme, de l'innommable, du légendaire, de l'unique, de l'inénarrable, de
Kazuma El Patron. Les vrai(e)s savent.
Je ne peux boucler la séquence sur la tatanne sans parler de trois titres. Et oui, on était sur la séquence de la tatanne en fait.
Demon Slayer a eu sa troisième saison et elle était chiante à mourir. Plus sérieusement, c’était une saison d’entraînement, faut oser le faire. Donc on repassera en fait.
Kaiju n°8 s’installe doucement, ça se laisse faire, je vous conseille de miser dessus. Et
Solo Leveling rentre dans la cour des grands, avec de belles tatannes, un doubleur qui en veut et la promesse d’un bordel épique sa moman. Affaire à suivre dès maintenant.
Je ne peux boucler la boucle, encore, oui oui, sans évoquer un dernier ch’ti truc.
Dandadan !!
Oui m’sieurs dames,
Dandadan est là, enfin, pour envoyer la purée, la sainte, celle qui tâche. Ce fut une tuerie, enfin ! Oui Dandadan est la tuerie de la fin de 2024, celle qu’on attendait plus. Superlatif équivalent pour un
DDDestrution que je n’attendais pas mais qui a réussi à me bousculer, à me passionner le temps de dix-sept épisodes.
Bon toutes les bonnes choses ont une fin, donc en vrac, sans transition, suis comme ça moi.
My Wife Has No Emotion fut une bonne surprise, entre récit aussi pathétique que touchant, entre justesse et triste embarrassement en font finalement une série tout aussi anecdotique que marquante.
Shikanoko tente de ressuscité le récit "
nimp" laborieusement mais parvient tout de même a arraché quelques rires francs. Y a une
Alya qui parle russe et franchement des waifus russes ça faisait longtemps donc on ne boude pas son plaisir. A côté de ça un
Makeine vient relever le niveau, une très bonne surprise. Le jour de congé de
Monsieur Méchant était agréable sans plus, le genre de
feel good , un
Iyashikei pour faire mon mec culturé, qui fait office de tisane légère pour assurer un bon transit.
The Grimm Variations par contre était inattendu et fort surprenant, Clamp est toujours là pour assurer le "malaise".
The Fable était là, posé, basé. On en parle ou pas ? On en parle : c’était bien ! Oui m'sieur dame, malgré une production d'une grande faiblesse, avec l'efficacité de l'économie, preuve des vrai(e)s, des gens du ter-ter, la légende quoi. C'était propre, c'était sale, c'était comme on aime.
On oubliera
Mecha Ude, cela est certain.
On termine ce bilan sur deux séries,
Shoshimin dont l’arrêt scandaleux en plein milieu de saison est criminel, sûrement voulu vu le thème de la série et bien entendu
Oshi no ko deuxième saison qui prouve encore que ce titre est à suivre avec attention. Le niveau était haut, une dinguerie.
Du reste une année agréable mais qui ne fut marquante que peu de fois dont les attentes ne furent pas remplies. Les expectations sont élevées pour 2025 avec des suites de gros titres et des promesses à venir.
Il reste tout de même à noter un retour au format de plus de vingt épisodes d'affilés ce qui n'est pas pour me déplaire, en espérant que la tendance persiste.